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Pyrrhos

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  • Pyrrhos 3 mars 2014 19:20

    "Tout se joue en effet dans un rapport instable entre la force et le droit. Tous les Etats fonctionnent en jouant alternativement sur ces deux notions".

    Cela n’est pas bête du tout, Fanny, je l’admets.

    Par contre, là où nous ne sommes pas d’accord, c’est quand vous estimez que cet état de fait est une bonne chose ; non seulement cela, mais, de fait, vous revendiquez le droit de la Russie à tuer.
    En substance, vous me dites : "les Etats-Unis tuent, nous aussi (nous Russes, pro-russes, partisans de Poutine...), nous voulons tuer ! Nous avons ce droit ! Nous le revendiquons !".

    Ce qui revient à : Pierre tue Jacques, donc Paul a le droit de tuer Patrick.

    Pas de chance Patrick...... Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que le meurtre est quelque chose d’indéfendable.

    Mais tout d’abord, je voudrais quand même que vous éclaircissiez vos accusations  ; vous parlez de « centaines de milliers de personnes » que les Etats-Unis aurait massacrés. Puis, plus loin, vous faites référence aux frappes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Est-ce à cela que vous pensez lorsque vous parlez de « centaines de milliers » de victimes ?

    Si oui, alors c’est oublier, un peu vite, les crimes sans nombre de l’URSS. C’est oublier le nombre de victimes qu’ont fait Milosevic, ou Saddam Hussein. C’est oublier le nombre de victimes civiles qu’a faites Poutine en Tchétchénie. C’est oublier le nombre de victimes qu’a faite la dictature Assad père et fils en 40 ans.

    Sur ce forum, il y a des individus qui me répondraient « la guerre, la dictature c’est comme ça ». Mais ce raisonnement est circulaire et morbide. Circulaire car il ne mène nulle part, morbide car il semble appeler une malédiction de mort sur les hommes partout dans le monde.

    D’autre part, c’est également oublier que Vladimir Poutine est astreint de respecter un certain nombre de lois, astreint de prendre en compte un certain nombre de facteurs géopolitiques et légaux.

    Ces cadres, ces traités, il est devenu patent que Poutine les utilise quand ça l’arrange et il les bafouent quand ça l’arrange.

    En tout cas, que vous l’admettiez ou non, dans le monde contemporain, c’est-à-dire la planête terre aujourd’hui en 2014, la Russie de Poutine — qui n’est qu’un aventurier sans scrupule et un cow-boy — représente un péril infiniment plus grand pour l’ordre et la paix mondiale que l’Amérique d’Obama.

    Pour finir, sachez que je ne suis spécialiste de rien (pas de géopolitique, géographie ou économie en tout cas). Je ne veux pas vivre dans un monde de non-droit, point barre.



  • Pyrrhos 3 mars 2014 19:20

    "Tout se joue en effet dans un rapport instable entre la force et le droit. Tous les Etats fonctionnent en jouant alternativement sur ces deux notions« .

    Cela n’est pas bête du tout, je l’admets.

    Par contre, là où nous ne sommes pas d’accord, c’est quand vous estimez que cet état de fait est une bonne chose ; non seulement cela, mais, de fait, vous revendiquez le droit de la Russie à tuer.
    En substance, vous me dites : »les Etats-Unis tuent, nous aussi (nous Russes, pro-russes, partisans de Poutine...), nous voulons tuer ! Nous avons ce droit ! Nous le revendiquons !« .

    Ce qui revient à : Pierre tue Jacques, donc Paul a le droit de tuer Patrick.

    Pas de chance Patrick...... Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que le meurtre est quelque chose d’indéfendable.

    Mais tout d’abord, je voudrais quand même que vous éclaircissiez vos accusations ; vous parlez de »centaines de milliers de personnes« que les Etats-Unis aurait massacrés. Puis, plus loin, vous faites référence aux frappes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Est-ce à cela que vous pensez lorsque vous parlez de »centaines de milliers« de victimes ?

    Si oui, alors c’est oublier, un peu vite, les crimes sans nombre de l’URSS. C’est oublier le nombre de victimes qu’ont fait Milosevic, ou Saddam Hussein. C’est oublier le nombre de victimes civiles qu’a faites Poutine en Tchétchénie. C’est oublier le nombre de victimes qu’a faite la dictature Assad père et fils en 40 ans.

    Sur ce forum, il y a des individus qui me répondraient »la guerre, la dictature c’est comme ça". Mais ce raisonnement est circulaire et morbide. Circulaire car il ne mène nulle part, morbide car il semble appeler une malédiction de mort sur les hommes partout dans le monde.

    D’autre part, c’est également oublier que Vladimir Poutine est astreint de respecter un certain nombre de lois, astreint de prendre en compte un certain nombre de facteurs géopolitiques et légaux.

    Ces cadres, ces traités, il est devenu patent que Poutine les utilise quand ça l’arrange et il les bafouent quand ça l’arrange.

    En tout cas, que vous l’admettiez ou non, dans le monde contemporain, c’est-à-dire la planête terre aujourd’hui en 2014, la Russie de Poutine — qui n’est qu’un aventurier sans scrupule et un cow-boy — représente un péril infiniment plus grand pour l’ordre et la paix mondiale que l’Amérique d’Obama.

    Pour finir, sachez que je ne suis spécialiste de rien (pas de géopolitique, géographie ou économie en tout cas). Je ne veux pas vivre dans un monde de non-droit, point barre.



  • Pyrrhos 3 mars 2014 14:35

    Enfin, pour ce qui est de la loi de Godwin, vous admettez donc qu’il y a des sujets auxquels elle ne peut pas s’appliquer ? Pour mémoire, c’est ce que je vous disais dans mon post du 1er mars (11h19).



  • Pyrrhos 3 mars 2014 14:29

    Alors, je remarque que vous êtes d’accord avec moi sur ce point : nul besoin d’être néo-nazi ou islamiste pour défendre l’indépendance de son pays contre une puissance étrangère.

    C’est du moins ce qui ressort de votre post. Je vous cite :
    Bien entendu, tous les opposants au Kremlin ne sont pas des nazislamistes, ce qui ne soulage en rien l’inquiétude des populations russophones d’Ukraine face au premier ministre de leur gouvernement fantoche qui fut un adepte du salut nazi

    A présent que nous avons un point de départ, peut-être que nous allons pouvoir discuter.

    J’aimerais que vous me disiez si vous pensez honnêtement que ce que vous appelez l’« inquiétude » d’un groupe de personnes dans un pays donné suffit à justifier une invasion de ce pays par une puissance étrangère ?

    Car il est bien question d’« inquiétude », d’après vous.

    Est-il concevable qu’un pays souverain soit envahi pour de tels motifs ? Est-il concevable qu’un homme soit condamné à vingt ans de prison au motif de « suspicion d’intention de meurtre » ?

    La réaction à de telles inquiétudes n’aurait-elle pas dû être de nature diplomatique ? Le gouvernement Poutine n’aurait-il pas dû en passer par le Conseil de Sécurité et l’Assemblée des Nations Unies de manière à ce qu’une force de médiation soit mise sur pied ? Ou alors le mépris absolu de Poutine pour le droit international et pour l’ONU n’est-il pas aujourd’hui complétement flagrant ?

    Pour le Kosov, vous êtes là aussi d’accord avec moi puisque vous admettez que votre exemple était « mal choisi ». Mais pour ce qui est des intérêts géostratégiques des Américains (au-delà du fait que le Kosovo n’en représente aucun, pas plus géographiquement qu’économiquement), j’aimerais d’abord que nous parlions de ceux du Kremlin. Je vous adresse donc la question suivante :

    Est-ce que vous pensez que le port de Sébastopol, la Crimée et l’Ukraine ne représentent pas d’intérêt stratégique pour le Kremlin ? D’autre part, la Syrie présente-t-elle un intérêt stratégique nul pour le Kremlin ?

    Si vous êtes d’accord avec moi sur le fait que ces zones représentent un fort intérêt stratégique pour le Kremlin, alors aurez-vous le front de me dire que c’est la protection des civils qu’a à coeur Poutine quand il envahit l’Ukraine ?

    Enfin, je prends note que vous n’avez pas réellement répondu à mon autre question. Pour mémoire, elle était la suivante :
    "J’aimerais que vous me disiez comment, d’après vous, se justifie l’intervention russe en Ukraine sans mandat, sans résolution de l’ONU, alors que ce même gouvernement, cette même administration, a posé son véto contre des résolutions à l’encontre du dictateur syrien dans un cadre similaire ?

    Où donc est donc passé le Poutine rigoriste, partisan d’une application stricte et fidèle de la Charte des Nations Unies ?

    Où est donc le fameux principe de non-ingérence dans cette affaire ?« 

    Vous faites allusion à l’Irak. Je vous dirai deux choses :
    1) Ce n’est pas parce que Pierre a volé dans un magasin que Paul a le droit d’en faire autant. Le fait qu’une loi soit violée n’annule pas son existence.
    2) En Irak, comme au Kosovo, il y avait bel et bien eu crimes contre l’humanité, et non »suspicions d’intentions criminelles".



  • Pyrrhos 3 mars 2014 13:56

    Je me répète : depuis mars 2011, l’administration Obama a fait le choix de ne pas intervenir en Syrie parce qu’il n’y avait pas de consensus dans la communauté internationale.

    Je vous pose donc la question :

    où en est le fameux principe de non igérence ?

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