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Rolly

Ingénieur depuis 1993, je suis devenu récemment correcteur.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/09/2009
  • Modérateur depuis le 13/03/2010
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Derniers commentaires



  • Rolly 27 mars 2010 12:07

    Je ne sais pas si Zemmour a « un physique de rongeur frustré » (on avait dit pas sur le physique, dixit la direction de Radio-France, Jean-Luc Hees sur Guillon sur Besson, en l’occurrence, quelque part avec raison, selon moi), cela rappelle des comparaisons trop funestes pour être sympathiques, mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a un problème avec ce qu’a dit Eric Zemmour, soutenu d’ailleurs par Philippe Bilger, avocat général (qu’a donné son entrevue avec sa hiérarchie, prévue hier, et confirmée par la Garde des Sceaux, je crois, en disant qu’il ne « s’agissait que de lui demander explication », je cite de mémoire ce que j’ai lu ici ou là ?), même replacé dans son contexte.

    Car comment faire le distinguo entre ce qui est raciste et ce qui ne l’est pas ? Avancer, ce qui est conçu comme un constat, un fait, une réalité, que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, et que si les contrôles policiers concernent plus souvent ce genre de population, c’est dû à ce fait allégué, cela doit, sans jeu de mots, tout de même nous « interpeller » : car c’est exactement le raisonnement qu’on pouvait faire à une certaine époque, pas si lointaine, concernant d’autres types de populations. On sait où cela a mené : aux horreurs innommables de l’Holocauste, de la Shoah.

    Comparaison n’est pas raison, et il faut, justement raison garder. Mais ouvrir une telle boîte de Pandore, c’est aussi ne voir que le mauvais côté des choses. Après tout, pourquoi pas, mais chacun doit prendre ses responsabilités.

    Je prendrai les miennes en soutenant la surveillance accrue du C.S.A. sur ce genre de problèmes, d’une part, et la décision de convoquer l’avocat général Bilger pour problème avec son devoir de réserve, d’autre part. Le tout sans esprit partisan. Et s’il faut prendre un parti, je prends celui de penser que la justice doit sereinement suivre son cours.



  • Rolly 19 mars 2010 10:46

    J’aimerais mettre deux ou trois points au clair :

    D’après http://programmes.france2.fr/jusqu-ou-va-la-tele/experience_zone_extreme.php, 13 000 personnes ont reçu par courriel une annonce les informant qu’on cherchait des candidats pour un nouveau jeu, sans en préciser la nature, à part que c’était « un jeu basé sur des questions-réponses ne demandant aucune connaissance particulière ». Donc les 2 600 qui ont répondu ne savaient pas qu’il serait question de « châtiment », et encore moins de décharges électriques.

    Les 80 personnes finalement sélectionnées ensuite ont toutes accepté le contrat que leur proposait le « producteur » dans son bureau, cette fois-ci en connaissance de cause (on leur avait indiqué qu’il y aurait un « gage » à chaque mauvaise réponse, qui prendrait la forme d’une décharge électrique).

    Enfin, on constate, dans ces conditions, qui me paraissent absolument scientifiquement fondées, que plus de 80 % des personnes parmi ces 80 « cobayes » volontaires ont, en l’occurrence, accepté de « jouer le jeu » (qu’ils ne savaient pas être en fait une expérience scientifique ou para-scientifique, puisqu’on parle ici de psychologie sociale, une discipline dont je ne suis pas sûr qu’elle soit scientifiquement reconnue, mais laissons le bénéfice du doute planer), sans savoir que le candidat non-questionneur (leur « partenaire », a priori) ne recevait en fait aucune décharge mais était un complice, comédien, qui simulait la douleur et tutti quanti.

    Donc, selon moi, l’expérience est probante, scientifique pourquoi pas, et doit en tout cas nous faire tous réfléchir.



  • Rolly 18 mars 2010 11:43

    Michel Eltchaninoff, dans l’interview, indique qu’aucun candidat n’a refusé de participer lors de l’entretien avec le « producteur ». Je n’avais pas tilté, si j’ose dire. Dont acte. Qu’aurions-nous fait ? Je pense en effet que quasiment tout le monde, passé l’éventuel (normal) étonnement, pour le moins, à une telle annonce, aurait essayé le jeu, participé au moins un moment pour voir de quoi il retournait vraiment. Mais lorsque le candidat qu’on soumet à des décharges électriques (supposément) se met à exprimer sa souffrance, et, pire encore, surtout, lorsqu’il dit ne plus vouloir répondre, ne plus vouloir participer au jeu, et refuser de continuer, ne parlons pas de l’ultime phase de jeu lorsqu’il ne réagit plus du tout, on doit se poser de grandes questions. Les candidats l’ont fait, le plus souvent, heureusement, mais sans oser arrêter le jeu, à 80 % environ. C’est très inquiétant !...



  • Rolly 18 mars 2010 11:26

    Très bonne émission, très bon documentaire, même s’il reste quelques zones d’ombre (certains candidats ont-ils refusé lors de l’exposé par le producteur des conditions du jeu ?).

    Pour ma part, je pense que j’aurais sauté au plafond dès l’annonce du gage, du châtiment (quel mot, déjà) : des chocs électriques ! et que j’aurais refusé de participer, ou, tout au moins, que je me serais arrêté lorsque le candidat censément électrochoqué aurait commencé à émettre des cris. Bien sûr. Mais qui peut être certain de ce qu’il aurait fait, avec le poids du système de l’émission télévisuelle dans laquelle se retrouvaient pris les candidats questionneurs ?

    C’est très instructif et ça rappelle, comme l’expérience originelle de Milgram et « I comme Icare », notamment, combien nous pouvons être obéissants, même face à des injonctions paradoxales (ça souffre dur là-bas, mais est-ce que je continue à faire souffrir pour respecter le déroulement normal du « jeu », surtout qu’on me dit que les organisateurs « assument toutes les conséquences » ?). Ca rappelle évidemment le nazisme, en premier lieu, et toutes les sortes de fascisme, d’autoritarisme ou de dictature en second.

    Or, comme beaucoup l’ont rappelé, l’autorité est présente un peu partout, à l’école, face aux institutions, en politique, dans la famille, parmi son cercle d’amis, etc. Donc nous ne pouvons qu’en tirer la conclusion qu’il faut toujours être prêt à faire jouer son libre-arbitre, quitte à désobéir à des ordres manifestement illégitimes, donc illégaux. Bien sûr.

    Ca rappelle aussi Vichy, et la limite, qui a parfois été franchie, entre soumission à l’occupant qui l’emportait et agissements gravissimes suite à des injonctions, des « ordres » de cette puissance d’occupation.

    Il n’y a qu’une alternative à de telles dérives funestes : la désobéissance civile, c’est-à-dire l’exercice raisonné de la liberté, dont nous ne pouvons faire l’économie, quand nous sommes confronté à de tels cas, si cela doit nous arriver.



  • Rolly 17 mars 2010 23:47

    Il ne faut pas être aussi pessimiste, pallas. On ne peut pas généraliser comme tu/vous le fai(te)s. Je suis un peu plus vieux de quelques années et je ne vois pas les choses ainsi. La France reste riche de ses acquis, parfois (souvent ?) obtenus de haute lutte, d’ailleurs, et même si la situation semble moins bonne aujourd’hui, ce n’est qu’une apparence, pour moi : dans l’ombre, et dans la lumière également, d’aucuns avancent pour continuer à porter l’oriflamme zélé des Lumières et autres progrès sociaux.

    Il ne faut pas baisser les bras parce qu’on a l’impression que certains ont abdiqué. La vie est faite d’avancées et parfois de renoncements. Cela ne veut pas dire que l’on doive verser dans un germanisme annoncé, par exemple, comme vous le faites, avec tout le respect que j’ai pour l’amitié franco-allemande. Ni voir le tout-fric comme un horizon, déjà dépassé de surcroît.

    Il est faux de dire que nos aînés ont tout détruit. Quand je regarde autour de moi, je vois toujours cette République dont nous rêvons. Elle est peut-être un peu (beaucoup ?) mise à mal par les politiques récentes, mais ce ne saurait être autre chose qu’une épreuve intéressante pour aller plus loin dans la démocratie française. Vive l’alternance, que diable !...

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