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sdf alsace

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  • Premier article le 03/12/2011
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  • sdf alsace 2 août 2008 08:27

    Quelle place pour les pauvres en France ?

    1. Qui sont les pauvres ?
    Tout le monde... Les visages de la pauvreté sont multiples : chômeurs, handicapés, ...

    Y a-t-il d’autres mesures de la pauvreté qui vous paraissent plus adaptées ?
    Le logement pérenne et stable pour tous ;
    Un emploi et un salaire "adapté" au coût de la vie ;
    Des accompagnements adaptés pour ceux qui en ont besoin ;
    Des solutions adaptées pour ceux qui refusent ce qu’on leur propose-impose

    La place qui est donnée aux pauvres en France est celle de la pauvreté galopante. Nous sommes coincés.

    2. Comment les pauvres sont-ils perçus ?
    La société nous traite : comme des coupables, comme des "handicapés", comme des monstres (alcool, drogue, ...), on nous dit aussi associal, fainéant, ...

    Tout n’est que discours et bonnes intentions
    Tous les discours et les intentions sont trahies.

    Si le discours sur nous a évolué, les actions misent en place créent sans cesse des dysfonctionnements, des impossibles.
    Depuis 2007 pour les sans-abri : loi borloo mars 2007, le parsa, le dalo et aujourd’hui le palo. Pourquoi toutes ces lois ? pourquoi de nouvelles lois alors que les précédentes ont provoqué tant de dysfonctionnements (le parsa et la transformation des places d’urgence en places de stabilisation), le dalo encore méconnu, compliqué... alors pourquoi le palo ? Toutes ces lois s’autodétruisent !

    On nous accuse de ne pas faire d’effort
    La vérité est qu’on demande aux pauvres beaucoup d’effort, de faire des efforts. Pour en sortir, comme ils disent, le parcours est difficile, semer d’embûches administratives. Moins on en a, plus on nous en demande.

    3. Qui représente et défend les pauvres ?
    Il va de soi, sans que les pauvres ne soient consultés, que les associations humanitaires, sociales, etc, représentent les pauvres.
    Les temps ont changé, les pauvres ont changés mais ce "principe" reste.

    Les partis ne s’intéressent qu’au pouvoir, à l’europe, à la mondialisation...
    Les syndicats sont eux aussi "enfermés" dans des discours devenus absolètes, inefficaces et puis ils se tirent dans les pattes, ne se mêlent pas des luttes qui ne seraient pas les leurs (le pauvre ne paye pas de cotisation)
    Pour la "défense" des pauvres il y à les associations militantes, qui se sont "spécialisées" : mal-logement (dal), chômeurs (ac), ... Elles se retrouvent parfois, pas assez peut-être.
    Les actions du Dal, actions de résistance sont les seules actions claires, fortes ; c’est pourquoi cette association est pas mal emmerdée, il nous semble. Elle ne participe pas à la mascarade lorsque les lois sont déformées.
    Pour le Dalo : Après des concertations, des réunions... le texte final était loin des demandes. Toutes les associations ont dit "on fait avec, on va dans les commissions". Le Dal a dit "on ne participera pas à ce texte qui n’est pas bon, on va pas en commission". Aujourd’hui le dalo ne marche pas ! Alors qui avait raison ? Les associations sont coincées dans ce "dialogue" qu’elles ont justifiées et qui est sourd à notre parole et à la réalité. Avec le dal paris, avant de prendre une décision l’avis des familles est demandé, même si parfois en province ça n’est pas toujours respecté.

    Aujourd’hui le Palo
    Le Dal en demande le retrait (nous aussi)
    Les associations disent "il y à des choses qui ne vont pas"... De notre point de vue, étant donné qu’elles ne parlent pas des articles 25 et 26, elles vont peut-être faire changer le 15 et nous on risque de s’en prendre plein la tête. On leur a écrit mais pas de réponse !!!
    Ces associations sont tout le temps dans le compromis. Au final, seul le Dal nous défend sur cette action ; le retrait étant la seule chose a demander et non du bricolage, des retouches.

    4. Pourquoi n’arrive-t-on pas à éradiquer la pauvreté ?
    La pauvreté c’est un marché.
    La pauvreté c’est un "stock" de travailleurs malléables, de gens malléables

    Si on regarde du côté des squats on voit plein de belles expériences qui fonctionnent très bien. Tout le monde s’en moque, les squatteurs sont tous montrés du doigt. Et on en profite pour les expulser. Le mot squat n’est pas un gros mot !
    http://sdfalsace.blogspirit.com



  • sdf alsace 1er août 2008 19:10

    Aucune des associations citées n’invitent leurs "usagers" ou "familles à les accompagner !
    Dans ces réunions, les associations viennent parfois avec des "témoignages"... Comment ont-ils été réalisés ? dans quel contexte ?
    Au final la parole de l’usager est une "belle idée" qui noircie du papier. Dans ses rapports la Fnars écrit "la parole de l’usager est primordiale"... Mais aucune de ces associations ne prendront le risque de laisser "le pauvre s’exprimer" devant ses "partenaires".
    Rappel : le mouvement des don quichotte, les caméras, les micros, et toutes ces paroles, ces colères, ces envolées extraordinaires ; quand reste t-il aujourd’hui ?. Ha oui, il y à un film...
    La parole du sans-abri, du mal-logés, du pauvre est toujours filtrée par ces associations, par des porte parole qui viennent tous de la société "normale".
    Il existe des collectif de sdf, de sansrien, partout en france... Voilà des gens qui ont la légitimité, car ils ne sont composés que de gens directement, vraiment concernés.


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