• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Sébastien Marie

Sébastien Marie

Quidam

Tableau de bord

  • Premier article le 12/04/2007
  • Modérateur depuis le 25/06/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 16 51 236
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 12 11 1
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Sébastien Marie Zarathustra 10 mai 2007 15:19

    Merci pour cet article. Il a le mérite de mettre le curseur sur le rôle de l’âge et du sexe sur l’estime de soi, et de celle-ci sur la réussite scolaire. Rien que ça est souvent parfaitement tabou, puisqu’il suffirait que le professeur exerce son autorité et déverse son savoir dans la tabula rasa de l’élève pour que celui-ci (ou celle-ci) réussise. Donc, quand les systèmes éducatifs auront pris en compte réellement les avancées des sciences humaines et sociales, on aura fait un grand pas !

    Je voudrais ajouter toutefois qu’entrent en ligne de compte des facteurs de personnalité, des facteurs environnementaux. D’une manière plus générale, une réflexion sur l’éducation ne peut se dispenser de penser les émotions, le stress, l’anxiété d’une part, les problèmes motivationnels (confiance en soi, importance de la tâche) d’autre part. Au-delà des effets directs mentionnés dans l’article, il y a en effet également des effets indirects. Par exemple, quelqu’un ayant une faible estime de soi aura tendance à adopter des stratégies motivationnelles non adaptatives (auto-handicap) qui ne faciliteront pas son apprentissage...

    Autant dire qu’une anxiété légèrement supérieure au départ chez l’enfant peut entraîner des processus en chaîne via l’estime de soi, les stratégies motivationnelles, les difficultés d’apprentissage et l’amener sur la voie de l’échec et de la dépréciation sociale et personnelle...



  • Sébastien Marie Zarathustra 9 mai 2007 23:02

    Le problème c’est que tout est comme ça. Les jours fériés ? atteinte à la laïcité me direz-vous. Les lieux de culte catholiques qui ont été mis gratuitement à disposition à l’époque parce que l’Eglise refusait de se conformer à la loi, et que Briand a dit que l’Eglise se retrouverait dans la loi malgré elle... Tout est comme ça. L’Eglise catholique est bien évidemment partout favorisée dans ce pays de culture catholique à travers l’histoire. On peut y voir des atteintes à la laïcité, je trouve que c’est du simple bon sens. Parce que la laïcité, ce n’est pas l’hostilité à l’égard de la religion, c’est davantage l’indifférence. Et l’esprit de la loi, ce n’est pas de « bouffer du curé », c’est de laisser chacun libre de croire ce qu’il veut, ou de ne pas croire. Si certains ne veulent pas manger de poisson le vendredi, eh bien qu’ils en aient la possibilité dans les cantines, si d’autres ne veulent pas manger de porc, pareil... je ne vois pas le problème, chacun à le droit de manger ce qu’il veut. Ca relève pour moi de l’anecdote. Par contre, si la République est bornée et veut imposer les menus... que va-t-il se passer ? Eh bien des écoles musulmanes vont se créer (à part celle à Lyon récemment, il n’y en avait pas, au contraire des autres confessions, ça prête à réfléchir sur le prétendu communautarisme musulman non ?). Est-ce que ce sera là une grande victoire de la République laïque ? Voilà qui me semblerait difficile à soutenir. Tout ça parce qu’on refuserait qu’il y ait deux plats à la cantine ?



  • Sébastien Marie Zarathustra 9 mai 2007 22:44

    Bien sûr, minoritaire, bien sûr la gauche est en déroute... quelques commentaires s’en réjouissent, s’en moquent. J’ai grossi le trait, j’ai voulu titiller par le titre, provoquer par certains passages caricaturaux. Tout cela n’est pas à prendre plus au sérieux que ça... mais j’espère simplement faire remarquer à certains collègues de gauche qu’il faut se réveiller, retrouver certaines valeurs, et les porter sur la place publique.

    Par contre, cela ne me gêne aucunement d’être minoritaire, la question n’est pas là, la question est de savoir ce que chacun veut porter, ce n’est pas le moment de rentrer dans les moules prédéfinis et de nous formater tous à la même école, nous sortons d’une élection, c’est fait pour ça, maintenant, partons dans tous les sens... smiley



  • Sébastien Marie Zarathustra 9 mai 2007 15:19

    Pourquoi vouloir ainsi mettre les gens dans des catégories ?

    Sinon, que voulez-vous que je vous dise ? L’émancipation est en question, toujours, mais c’est plus compliqué que ce que vous présentez, et il y a certains amalgames qu’il vaut mieux éviter. J’ai envie de citer également le rapport de l’International Crisis Group (groupe d’experts indépendants) sur la France et ses musulmans qui montre qu’en France, ce sont les musulmans qui sont individualistes, et la République qui est communautariste. Bref, agiter des affaires médiatiques et en tirer des conclusions générales... et balayer des enquêtes de terrain et travaux universitaires comme simples opinions qui n’engagent que leurs auteurs, comme ce que nous disons vous et moi...

    Je ne suis évidemment pas pour des horaires pour les musulmanes dans les piscine. Par contre, quand j’étais au collège, il n’y avait pas de viande le vendredi, ça choque quelqu’un ? Pas moi.



  • Sébastien Marie Zarathustra 9 mai 2007 13:59

    J’estime que la laïcité n’a pas été définie une fois pour toutes en 1905 et qu’il ne faut pas la figer dans cette acception. Briand, Jaurès et les autres ont su à l’époque tirer les leçons de ce qui se passait ailleurs dans le monde, ont su trouver les compromis intelligents qui ont assuré la pérénnité de la laïcité. Mais depuis, les temps ont changé. La laïcité a changé. C’est ce que Jean Baubérot appelle le 3ème seuil de laïcisation autour de 68. Désormais, l’individu ne cherche plus tellement à s’émanciper de l’Eglise (c’est largement fait), mais des institutions étatiques. Faute de comprendre cette évolution, la République cible les Musulmans comme menace contre la laïcité, comme votre message en atteste. On aurait aujourd’hui besoin des méthodes de 1905, pas des solutions. Je ne peux qu’inviter à parcourir les travaux de Jean Baubérot donc (Laïcité 1905 - 2005 entre passion et raison ; ou le plus accessible et « citoyen engagé » L’intégrisme républicain contre la laïcité) ou du sociologue Alain Ehrenberg (Le culte de la performance ; L’individu incertain) par exemple. L’islam est moins une menace pour la laïcité qu’un révélateur des sacralités et cléricalismes républicains qui s’ignorent.

    Ceci dit, si Royal n’a rien dit sur le procès contre Charlie, F. Hollande est allé témoigner sans la moindre ambiguité. Il ne faut donc pas mettre toute la gauche dans un grand sac obscurantiste parce que sa candidate ne s’est pas prononcée sur la question. Quant au contournement de la loi pour financer des lieux de culte, ce n’est pas une nouveauté (Mosquée de Paris dans les années 20 par exemple), et ce n’est d’ailleurs pas si contraire à l’esprit de la loi de 1905...

    Bref, si nous ne sommes pas d’accord, merci d’avoir pointé cette partie du texte sur laquelle je suis passé trop vite.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv