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sobriquet

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  • sobriquet 20 avril 2010 16:48

    Jusqu’à présent, c’était plutôt « viande obligatoire » à la cantine...

    La difficulté, c’est qu’on ne conçoit pas de la même manière un menu sans viande ou avec viande. Idéalement, on pourrait laisser le choix, à chaque repas, entre repas sans viande ou repas avec viande.



  • sobriquet 15 avril 2010 14:32

    On est bien davantage confrontés aux pubs, dans la rue, la presse, à la radio ou à la télé, qu’on est confrontés au cinéma. De plus, la pub se réfère à notre réalité quotidienne, alors que nous savons prendre de la distance sur ce que nous voyons au cinéma. Enfin, le cinéma cherche à faire rêver, la publicité, à convaincre.

    Evidemment, les gens cherchent à s’aimer, etc. mais la manière de laquelle ces liens se construisent évoluent, et on se sent de plus en plus tributaires des biens de consommation pour satisfaire nos besoins non matériels, nos besoins d’amour, etc. Un enfant qui n’a pas la dernière trousse à la mode craindra d’être rejeté. On proposera à une jeune fille de faire des soins esthétique pour se sentir plus sûre d’elle. Un jeune homme se sentira incapable de séduire sans un peu de bling bling. Certains vont jusqu’à penser que si on n’a pas une Rolex à 50 ans on a raté sa vie ; cas extrême qui donne une idée de la relation qu’ont des gens bien plus modérés vis-à-vis de leurs possessions. Bien sûr, ce sont des besoins relationnels qui se cachent dernière tout ça, mais on se trompe si l’on croit que les biens de consommation sont indispensables à leur satisfaction.

    Concernant les machines qui remplacent avantageusement l’artisanat, il faut préciser qu’elles consomment une énergie dont le prix n’est pas sujet aux lois du marché. Elles n’ont pu se développer que parce que l’Occident a su faire main basse sur les champs pétrolifères au terme de la première guerre mondiale. Avantage stratégique majeur qui n’a pas quasiment été l’objet de négociations avec les peuples indigènes. Les champs uranifères du Niger, aujourd’hui encore, ne bénéficient quasiment pas à la population locale, et si, sous De Gaulle, on sait que la France obtenait l’uranium pour une bouchée de pain, aujourd’hui, on connaît mieux les dessous de table d’Areva et son implication auprès des milices locales que la teneur exacte des contrats.

    Citons encore les grandes exploitations agricoles sud-américaines, qui font la pluie et le beau temps sur le marché alimentaire mondial : les machines y sont extrêmement bien rentabilisées, mais sont la propriété de grandes capitalisations, souvent transnationales, qui n’hésitent pas à exproprier puis exploiter les paysans locaux.

    L’histoire du rouet indien est elle aussi très parlante.

    Le colonialisme a eu un plus grand impact sur l’amélioration de notre mode de vie que le progrès technique (qui lui est souvent tributaire). Aujourd’hui encore, nous ne jouirions pas d’un tel confort sans les comportements néo-coloniaux de nos États et de nos grandes capitalisations.



  • sobriquet 14 avril 2010 18:43

    Qui propose de se comporter en obsedes de la consommation ?

    Pour faire bref, la pub. Son discours omniprésent nous encourage à chaque instant à considérer des faits neutres comme des désagréments, et des désagréments comme des besoins à combler. La croissance ne peut pas se faire sans l’accroissement des marchés, et donc par la marchandisation de chaque aspect de notre existence. Elle n’a pas besoin de citoyens mais de consommateurs. L’idéal en terme de croissance, ce serait de trouver des gens prêts à payer pour que l’on brasse de l’air.


    Vous croyez qu’une hutte en bouse sechee avec des animaux de fermes partout, huit personne entasses, ou l on baise avec ses propre gosse a cote de soi, ou l’on vit dans des fumee de feu de bois bourree de dioxine sont un environnement sain ?

    Votre carricature est sans objet : la Décroissance ne concerne pas les pays « sous-développés », mais les pays développés comme la France. Par ailleurs, les bidonvilles sont souvent des co-produits d’une économie de croissance : l’industrialisation de l’activité agricole rend les petits producteurs non compétitifs demande moins de moins d’oeuvre, et oblige la population paysanne à s’exiler en ville d’en l’espoir de trouver un job. Les bidonvilles sont incomparablement plus malsains que les petites exploitations agricoles.

    De plus, la croissance occidentale n’a souvent été possible qu’au prix d’une politique internationale néo-colonialiste.

    C’est parce que 5% de la population suffisent a nourrir les 95%restant que l on peut entretenir une armee de prof, de medecin etc...

    Pas d’objection. La Décroissance n’est pas nécessairement un retour à la paysannerie. Mais avec moins de malades, on aurait besoin de moins de médecins. Ce qui ferait le malheur des industries pharmaceutiques.



  • sobriquet 14 avril 2010 13:49

    @chapichapo

    La Décroissance n’affirme pas que le bonheur dépend mécaniquement de la quantité de bien dans un sens ou dans l’autre. Elle nous propose de cesser de nous comporter comme des obsédés des possessions matérielles, de ne pas considérer celles-ci comme conditions principales de notre bonheur. Elle ne nie pas pour autant que des biens soient utiles.

    @jesuisunhommelibre

    La Décroissance n’est pas une idée de nantis. Parmi les Décroissants que je connais, beaucoup sont pauvres, régulièrement confrontés au chômage. Je crois (mais ça n’engage que moi) que cela a une une influence importante sur leurs opinions politique : ils ont cessé de croire aux promesses d’emploi de la croissance et on trouvé, souvent avec un certain succès, des moyens de vivre bien avec beaucoup moins de ressources. D’autres Décroissants de ma connaissance ont un emploi stable, mais se battent pour obtenir un 80%. Ils ne dépensent pas leur argent pour aller au resto ou en vacances de l’autre bout de la France, mais préfèrent manger bio ou s’impliquer davantage dans la vie associative.

    Par ailleurs, la croissance n’a jamais permis d’éviter des famines ou d’économiser de l’énergie. Au contraire, ce sont généralement les conflits pour l’accroissement des possessions, bénéfices, marchés, qui constituent la principale cause des famines. Et si la croissance permet une relative efficience énergétique, c’est seulement quand les ressources viennent à se faire rares et chères, faute d’avoir été trop sollicitées au bénéfice de la croissance.

    Ce n’est pas la croissance qui permet de soigner les gens, mais l’éducation, l’autonomie, et dans une moindre mesure, le progrès technique. Pour le reste, on ne fait guère que soigner les gens malades de la croissance : stress, environnement malsain, habitudes de consommations asujetties à la publicité.

    De même, la pauvreté des uns est très souvent le fruit de l’enrichissement des autres au nom de la croissance de l’activité, des parts de marché. La misère, le fruit de la dépossession des existences au nom de la quête acharnée de productivité.



  • sobriquet 14 avril 2010 13:06

    On est pas prêts d’entrer en décroissance. Par contre oui, la récession, on est en plein dedans !

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