SweetDouce

Je pense que cette personne n’a rien fait d’autres que ce que l’on nous dit de faire, à nous tous : trouver un travail, faire des enfants, acheter à crédit... et survivre...

Sauf qu’aujourd’hui, et ça va pas aller en s’améliorant, ce pari devient de plus en plus difficile à tenir... il faut dorénavant choisir entre la propriété foncière ou les loisirs/vacances...
Alors on ne parle même pas des frais pour les études des enfants...

Bof, pour la majorité des gens de ce pays cette consommation effrénée que vous décrivez ici est tout simplement impossible...

Disons qu’ils y aspirent... et nous sommes déjà bien assez nombreux à avoir se mode vie pour assécher la planète de ses ressources...

On peut ajouter aussi que l’on s’est tous habitué à un certain confort, auquel les populations dites en développement (Chine, Inde, Brésil...) veulent accéder (ce qui se comprend, pourquoi rester dans la misère quand d’autres se vautrent dans le luxe), ce confort est érigé en modèle qui ne soucie de rien d’autre que de lui même :

avoir une voiture par personne et si possible une grosse cylindrée (synonyme de réussite sociale), manger de la viande à chaque repas, manger des fruits et légumes hors saisons (fraises en hiver...), avoir la clim, changer d’électroménager, de voiture, matériel hi-fi tout les 2 ans... etc... tout est consommation effrénée pour montrer la « réussite sociale ».... sans ce soucier du bon fonctionnement de la planète et de la nature...

Et ça, à mon avis ça va être difficle à changer...

"si demain je suis le seul de mon village à rouler en Ferrari en fumant de gros cigares et que je passe devant ceux qui n’ont rien à donner à manger à leur enfants, ne suis-je pas un mec qui se met en danger ?"

T’as surtout intérêt à avoir de grosses œillères pour garder bonne conscience... mais je persiste à croire que ce type d’individu n’a pas de conscience... et malheureusement, si on les écoute, on doit les prendre pour modèles...
 

Bonjour et merci pour cet article.

Je souhaitais intervenir au sujet de l’apprentissage :

Apprendre, désormais, se décline dans le mépris de la continuité, de l’accumulation ordonnée du savoir, des structures adéquates, contestées aussi bien par le picorement d’infos sélectives et au choix subjectif de chacun, que par l’enfermement de chacun par des prédispositions et des « espaces fermés », propres dans un passé récent des partis et des idéologies holistiques mais qui, aujourd’hui, se greffent en tout un chacun.

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Je suis en partie en accord avec ce que vous avancez, cependant j’y apporterai quelques « raisons » :

-L’apologie du self-made man comme vous le décrivez se voit aussi, et de plus en plus, à la télévision, où rien que le fait d’y passer, même en y étant ridiculisé (ou en s’y ridiculisant) fait de l’individu une star (éphémère).

-Image véhiculé par nos « élites » qui se distinguent par leurs mensonges, amour de l’argent, vulgarités et j’en passe...

-Une idée de la réussite uniquement basée sur l’argent (et son accumulation) et non pas sur une enrichissement et investissement personnel dans sa propre vie.

-Et une école vieillissante, qui ne se renouvèle que trop peu, en décalage avec les jeunes (sa mission étant cependant délicate à réaliser sans heurts).

Comment alors ne pas être fasciné par l’argent et la réussite « facile » lorsque plus grand chose n’a des sens sauf l’individualisme...

Heureusement quelques structures plus sympathiques subsistent encore...