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Sylvain Poirier

Sylvain Poirier

D’abord mathématicien et physicien, je mène plusieurs projets en parallèle en sciences, philo, économie :
  • présentation novatrice de sujets de mathématique et physique de base ; critique de théories pseudo-scientifiques ;
  • réflexion sur le libéralisme et notamment la possibilité de passage à un nouveau libéralisme complet (ordre politique décentralisé) basé sur un nouvel internet.
  • philosophie avec des idées originales suivant une démarche rationnelle, dans une perspective déiste acceptant l’existence de l’au-delà : critique rationnelle du christianisme et d’autres idées "spirituelles", mais aussi d’un certain matérialisme pseudo-sceptique ; grille de lecture technologique et politique du problème des rencontres amoureuses.

Tableau de bord

  • Premier article le 25/08/2006
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Derniers commentaires



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 14 septembre 2008 19:37

    Je trouve navrante cette discussion qui me semble rater le fond du problème : "on a intérêt à être copains avec les Russes parce qu’ils ont plein de pétrole dont on a besoin", est-ce une information sur la teneur du régime Russe et sa dangerosité ?
    Moi je ne me réfère pas aux médias et à la propagande, puisque de fait j’ai beaucoup voyagé en Europe de l’Est depuis la calamiteuse intervention de l’OTAN en Yougoslavie qui m’avait dégoûté de mon pays la France, de sa propagande ainsi que de la propagande américaine.
    C’est ainsi que j’ai pu me faire des idées plus précises sur le sujet, bien que je n’aie pas été en Russie même.
    Donc j’ai été dans des pays qui ont eu largement affaire chez eux à la Russie par le passé, et entendu des gens parler en connaissance de cause des Russes et de leur politique.
    Par exemple à Chisinau, quelqu’un m’a parlé de l’occupation Russe, en des termes quasiment comparables à l’occupation de la France par l’Allemagne nazie : "la botte Russe". Quelqu’un d’autre en Moldavie m’a parlé de la famine qui fut provoquée par les autorités Russes tout comme en Ukaine : "des parents mangeaient leurs enfants", voir Holodomor.
    Une fois, j’ai fait le trajet en bus Odessa-chisinau, alors que la Moldavie avait déjà aboli l’obligation de visa pour les Européens. Je n’avais pas fait attention au fait que cela devait traverser la Transnistrie qui d’ailleurs ne figure pas sur les cartes de l’Europe. Au poste frontière d’entrée de la Transnistrie les douaniers ont prétendu que je n’étais pas en règle parce que je n’avais pas acheté de visa de transit pour la Transnistrie. On m’a alors dit qu’on pouvait me faire passer par corruption, en payant une bière au douanier. Bon ce n’était pas très cher.
    Problème : à l’autre poste frontière, pour quitter la Transnistrie, on m’a encore menacé prétendant que je n’étais pas en règle, cette fois de me faire faire complètement repartir en sens inverse, vers l’Ukraine. Absurde : d’abord avec quel bus, et comment aurais-je dormi, ensuite cela m’aurait obligé à retraverser le premier poste frontière où je n’étais pas en règle. J’ai donc dû payer comme "corruption" encore plus qu’à l’entrée.

    En discutant ensuite de tout cela dans le bus avec des gens du pays, on m’a expliqué que :

    - en réalité les douaniers m’ont menti : la Transnistrie n’ayant pas d’existence reconnue, il n’existe nul visa de transit qu’on puisse acheter où que ce soit. Ils m’ont raconté tout ça rien que pour me faire payer arbitrairement.

    - la Transnistrie est essentiellement une zone de bandits.
    Et tout ça c’est maintenu et contrôlé par la Russie.

    J’ai aussi une fois discuté avec un Ukrainien (informaticien). Il m’a expliqué que dans leur écrasante majorité, les Russes sont hyper étatistes et communistes. Ils ne s’intéressent pas à la liberté, ils ne rêvent que de se faire dicter toute leur vie par l’Etat. D’ailleurs la Russie a toujours été un Etat totalitaire, et ça reste fortement ancré dans la mentalité de la population. D’ailleurs l’épisode soviétique ne fut en quelque sorte que la continuation d’un étatisme ancestral qui n’est pas près de s’arrêter.

    Demandez-vous pourquoi les pays est-européens (Pologne, pays baltes) ont tenté de pousser l’Europe à plus de fermeté face à la Russie, à l’encontre des pays ouest-européens qui ont d’abord regardé aux questions énergétiques qui pourtant affectent au moins autant les premiers. C’est qu’ils savent mieux que nous ce qu’est la Russie et son empire.



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 23 juillet 2008 09:14

    J’aborde ici notamment cette question de la fin du travail : comment une révolution libérale permettrait de décupler à terme le niveau de vie par heure travaillée, et donc, si on veut, vivre aussi bien en travaillant 10 fois moins.



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 15 juin 2008 11:53

    J’apporterais ici une réponse complémentaire et politiquement très incorrecte sur la question "L’intelligence réelle n’est-elle pas la capacité d’adaptation au milieu ?"

    Et aussi préciser la phase de Halman qui me semble peu claire "Le seul service qu’on puisse leur rendre est de leur foutre la paix." : en pratique ça donne quoi ? à qui le rôle de foutre la paix à un enfant intelligent persécuté par ses camarades pour ses bonnes notes ?
    Le seul sens défendable que je vois à cette phrase c’est : foutons leur donc la paix et ne les embrigadons pas dans ce système scolaire débile qui n’est fait pour eux : dès qu’ils savent lire, laissons-les donc s’instruire de chez eux en autodidactes, notamment par internet, et ainsi devenir par exemple de grands physiciens ou autres scientifiques, si cela leur convient mieux ! Mais il semble visiblement très loin au-dessus des moyens conceptuels de la démocratie, que d’admettre l’opportunité de véritablement foutre la paix aux gens capables de mieux se former par eux-mêmes plutôt que dans le système.

    "stigmatiser une forte capacité intelectuelle rabaisse aussi les autres enfants"

    Il n’y a qu’à ne pas les mettre ensemble mais à laisser chez eux les enfants intelligents pour éviter aux autres enfants de les rencontrer et de s’humilier des comparaisons. L’intelligence d’un enfant intelligent ne regarde que lui-même et personne d’autre, ni autres enfants ni profs, ni psys, ni ministres de l’éducation, ni qui que ce soit.

    Dom a écrit :
    "Il n’y a pas de surdoués... parce que cela impliquerait qu’il y a des sous-doués... quelle insulte à l’être dans sa diversité ! TOUS les enfants ont de grandes qualités "

    Il n’y a pas non plus d’humains parce que cela impliquerait qu’il y a des animaux, ce qui serait une grave insulte à l’être dans sa diversité. Oui aux droits de nos cousins les animaux, dont nous savons désormais à force de recherches scientiques qu’il n’y a pas de critères clairs qui puissent nous séparer véritablement d’eux : de nombreuses grandes qualités qu’on croyait autrefois propres à l’homme ont aussi pu être retrouvées chez diverses autres espèces !

    Revenons à la question de la capacité d’adaptation au milieu : cela pourrait véritablement être un critère d’intelligence, à une condition : que les règles du jeu ne soient pas radicalement faussées comme elles le sont actuellement. Car de quel milieu parle-t-on ? Le milieu scolaire, et, par extension, le milieu administratif qui régente la vie des gens, est un milieu totalement artificiel et faux. Pour que l’intelligence soit véritablement un atout, il faudrait laisser, donc, le droit aux enfants intelligents d’échapper à cette imposture totalitaire, et d’accéder comme ils le souhaitent au milieu réel : celui du monde du travail.

    Le système scolaire, est, par excellence, un système d’inadaptation. C’est un système qui a pour but de donner l’impression aux inadaptés qu’ils sont adaptés. Pire, c’est un système précisément adapté pour que paraissent adaptés ceux qui refusent de s’adapter. Je veux parler de l’obligation de scolarité. Car si la scolarité a officiellement pour but d’adapter les enfants inadaptés au monde réel, qu’est-ce que l’obligation de scolarité ? C’est la mesure adaptée pour forcer l’adaptation de ceux qui spontanément refuseraient l’instruction, i.e. refuseraient cette démarche d’adaptation. Or, par égalitarisme, au nom du fait que ceux qui refuseraient l’instruction ont en fait "besoin" qu’on la leur impose, on se trouve "obligé" de soumettre au même régime ceux à qui cette même instruction est en fait nuisible.

    Pour que soit enfin manifesté qui a véritablement l’intelligence de s’adapter au monde et qui ne l’a pas, il serait nécessaire de passer à un régime éducatif ultralibéral : que chacun apprenne comme il veut, à son rythme, de chez lui par internet, au moyen notamment de vidéos de cours ; ou si cela est véritablement utile, que ses parents lui paient un établissement de leur choix.
    Du même coup, cela apporterait à l’éducation une excellence et une égalité des chances véritable : personne ne serait plus obligé de suivre le cours d’un prof moins bon que celui que suit quelqu’un d’autre. Les cours les plus excellents adaptés à chacun seraient, sous forme de textes ou de vidéos sur internet, gratuitement accessibles à tous. Certes certains élèves auraient besoin d’une aide personnalisée à l’occasion, mais ce serait aussi bien faisable... faut-il rappeler que dans une classe de 30 elèves le cours n’est de toute façon pas personnalisé pour chacun des 30 élèves individuellement ?

    Puis, le milieu de la réalité auquel chacun serait ultimement soumis, serait donc celui du travail véritable, du marché du travail ou de l’artisanat. Le problème est qu’actuellement le monde du marché du travail est lui-même fagocité par la bureaucratie. Surtout en matière de carrières scientifiques. Actuellement, la principale carrière scientifique à laquelle on pense est celle d’enseignant à l’université. Pour y parvenir il faut avoir un doctorat après être passé par tout le système. Or cela ne correspond pas forcément aux capacités véritables d’exercer ce métier.
    Mais il y a pire : voir le témoignage d’Alioui qui envisageait de quitter l’université pour apprendre la physique en autodidacte et qui évoquait sa réclamation à ce qu’on reconnaisse ensuite sa capacité à enseigner. Or non seulement on ne la reconnaîtra sans doute pas, mais le pire est qu’on aura à cela une bonne raison : à savoir qu’il n’y a de toute façon pas de travail dans le domaine de l’enseignement de la physique véritable. Car le métier d’enseignant de la physique dans le monde actuel, y compris universitaire n’est en fait qu’un travail de babysitter répétiteur d’une bouillie de chiens pour cerveaux larvaires, et les véritables esprits physiciens qui n’avaient déjà pas pu supporter la pseudo-physique qu’on enseignait au temps de leurs études, seront sûrement moralement incapables de retransmettre eux-mêmes cette pseudo-physique aux prochaînes larves intellectuelles qui entreront à l’université de la manière qui facilitera le mieux la distribution des diplômes dont ils ont besoin (non pas bien sûr des connaissances véritables dont personne n’a que faire).

    Alors, comment en sortir ?

    Je considère que par exemple un futur chercheur en mathématiques fondamentales devrait sérieusement considérer comme forme de profession honorable, au lieu du fonctionnariat, le métier d’Artisan Mathématicien vendant des services ponctuels de résolutions de problèmes mathématiques et de mise au point de formules et de logiciels spécialisés au service des entreprises. Problème : essayer de crier cela sur les toits et on vous rira au nez. Tout ce troupeau d’imbéciles qui ont un bureau à la place de la tête regarderont une telle perspective comme déshonorante pour les meilleurs esprits, en comparaison du fonctionnariat. Mais qu’il y a-t-il d’honorant à consacrer aujourd’hui une énergie collossale (toute sa jeunesse) à avaler des cours et bourriner des exercices absurdes pour conquérir une reconnaissance formelle (diplômes...) ?

    Voir un argumentaire plus développé que j’ai rédigé ici.



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 20 mai 2008 11:46

    Effectivement, la non-rentabilité d’un secteur aussi fondamentalement privé étant l’expression du marché, n’a nullement de droit légitime à des subventions pour continuer comme si de rien n’était.

    Si le prix du carburant augmente, c’est que l’offre ne peut plus suffire à répondre à la demande dans les conditions de prix précédents. Cela exprime la nécessité de réduire la consommation de carburant pour parvenir à un rééquilibrage. Alors continuer à subventionner la demande de carburant indéfiniment est une course à pleine vitesse dans le mur, non seulement de la pénurie de carburant et de son envolée des prix qui engloutirait une quantité indéfiniment plus grande de subventions qu’on ne peut pas fournir (les caisses de l’Etat étant vides), mais aussi du péril climatique lié aux émissions de CO2, pour ne pas parler du danger de disparition du poisson.

    La seule aide qui serait honorable vis-à-vis de l’intérêt de tous, c’est une aide structurelle à la reconversion des marins-pécheurs vers d’autres métiers plus rentables, afin notamment d’entraîner une hausse du prix du poisson permettant à ceux qui restent de vivre (je ne dis pas de vivre confortablement, sinon personne ne voudrait se reconvertir).

    Qu’est-ce que c’est donc que ce blocage psychologique qui enferme les marins-pécheurs dans l’idée qu’ils n’auraient qu’un seul choix, celui de continuer le même métier toute leur vie et exiger d’en vivre ?



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 23 mars 2008 10:00

    C’est bien ce que disais : votre ignorance du dossier des NDE ne permet pas de mener une discussion pertinente. En effet :

    "Je n’ai jamais dit qu’il suffisait de couper l’alimentation du cerveau pour decupler quoi que se soit."
    Bien sûr. Vous n’avez jamais prétendu appréhender quoi que ce soit qui daigne correspondre effectivement à ce que l’exprérience réelle nous montre.

    "un tout petit peu plus rationnelles que les votres"
    Je suis désolé de ne pas voir ce qu’il y a de rationnel à se contenter d’imaginer des explications en se moquant d’examiner les expériences réelles pour voir si vos explications en rendent effectivement compte ou non.

    "Les aveugles ne sont pas plus intelligents qu’avant. Vous confondez intelligence et sensibilite"
    Qu’importe comment vous voulez appeler ça, il reste que la capacité à avoir une vue panoramique détaillée de l’environnement d’un point de vue extérieur au corps qui s’apparente en tout point à une vision, et à s’en souvenir ensuite en grands détails, est une capacité très intéressante provoquée par une défaillance cérébrale, dont je ne vois pas d’explication matérielle. Et ceci n’est qu’un petit exemple parmi tant d’autres de capacités cérébrales extraordinaires qui seraient inexploités et pourraient procurer un avantage sélectif considérable aux génomes qui les reproduiraient, si seulement c’était effectivement des capacités cérébrales.

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