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Thierry LEITZ

42 ans, travailleur indépendant épris de liberté, s’intéresse à tout mais n’est fan de personne en particulier. Aime la lecture, l’écriture, le sports, l’économie à visage humain, la nature. Pense qu’il faut savoir critiquer les faits et pensées deshumanisantes, ne pas avaliser l’injustice au prétexte qu’elle abonde.

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Derniers commentaires



  • Thierry LEITZ 29 mars 2013 13:31

    Bonjour à tous,

    Sujet intéressant même s’il est difficile de prédire .... en particulier l’avenir !

    Ce qui est sûr :

    Les politiques ont « acheté » les votes sur de l’argent futur, n’en ayant plus depuis longtemps.

    On est sorti de l’equilibre budgétaire au début des années 70, plusieurs causes à cela, notamment la hausse continue des dépenses de l’Etat (routes, rail, nucléaire, défense, etc) et la magie de l’argent emprunté facilement aux marchés privés très contents de placer leurs exédents en « sûr » (l’Etat ne meurt pas) et rentable (taux selon conjoncture relativement élevé)

    Donc cela dure depuis 40 ans. On arrive au bout du bout, une dette totale 90% du PIB qui génère un versement d’intérêts qui est LE 1ER POSTE du Budget de l’Etat devant l’Education (60 milliards et la Défense 35 milliards)

    Plus de 60 milliards pour quoi, pour qui ? Pour maintenir le train de vie d’un Etat (nous, le Pouvoir) qui n’y arrive plus par ses recettes propres et récurrentes (impôts, taxes et participations) Pour enrichir encore et toujours les grands propriétaires financiers clients des banques et assurances qui placent en sûr (Bons du Trésor) ce qu’ils n’investissent plus en « risqué » (les Entreprises) ou très risqué (la Bourse). D’où les taux très faibles actuels.

    Cet excès de liquidité croissant depuis les années 80 chez les uns est le pendant de son manque constant chez les autres (bas salaires etouffés par les hausses de l’indispensable et le reste (loyers, taux des prêts, énergie, technologie, consumérisme...)

    Donc 1er poste du Budget : filer un tas d’euros à ceux qui en ont déjà trop.

    2ème poste, l’Education, service public en difficulté constante mais incontournable

    3ème poste la Défense dont 10 milliards par an pour le maintien de l’arme nucléaire... allo ?

    Avec 80% des Français qui refusent qu’on y touche alors que çà n’est d’aucune utilité prouvée (que 7 pays au monde l’ont les autres étant continuellement envahis) et dont les terroristes n’ont que faire sauf pour éventuellement s’en emparer et voir comment çà fait boum)

    Ce qui fait tourner l’Eco c’est la consommation régulière et stable, que celle-ci baisse et le déséquilibre financier structurel devient dramatique. Si la conso est dopée par du « déséquilibre » étatique qui venant à manquer, ne plus plus la doper et en retour le déséquilibre s’aggrave : le cercle vicieux est boucler, on est en plein dedans.

    Comment pourrait-on en sortir ?

    Par une réduction sérieuse des inégalités, l’écrètement des zones de richesse et la redistribution aux plus modestes (< au revenus médian de 1600€ mensuels) via des hausses de revenus et des allègements de charges des particuliers (loyers, énergie) et des petites entreprises (charges sociales)

    Par la CIRCULATION des richesses plutôt que leur STOCKAGE au profit des banques et des rentiers privés ou industriels, donc en taxant l’épargne PROGRESSIVEMENT en partant de peu (3% à 5000€) et de plus en plus jusqu’à des taux de 20% à 50 000€ d’épargne.

    Bien sûr si personne ne veut rien faire et que tout le monde a peur, ce qui est en gros la situation actuelle, rien ne changera jusqu’au CRASH final. On l’aura finalement bien mérité...

    Aller, bonne journée quand même !



  • Thierry LEITZ 19 avril 2012 10:59

    Bonjour à tous,

    Dans son opus « Une brève histoire de l’avenir », J. Attali, tout émoustillé de son extralucidité de prophète moderne nous expose, en toute simplicité, comme sera le monde demain.
    Un hypermonde, avec ses hypercentres de décision, dirigé par une hyperélite hyperintelligente travaillant en réseau et devant laquelle le peuple n’a plus qu’à se prosterner.

    Amen.

    Sa description est précise et argumentée : on décele son envie de voir emerger ce monde fait par ceux qui ont manifestement vocation à le diriger, comme l’Amérique doit conduire le monde par mission divine, c’est indiscutable. Fermez le ban.

    Alors, qu’attendez-vous pour vous prosterner devant la bête sauvage et son image, et recevoir le nombre de son nom (666) ?



  • Thierry LEITZ 13 avril 2012 14:23

    Un pays immergent : c’est bien vu !


    On bute sur une réalité : la croissance n’est pas infinie, elle résulte pour part de l’accroissement de la population ce qui est logique, et pour part des gains de productivité QUI ONT UNE LIMITE. Toujours plus ? Pourquoi ? Un délire d’actionnaire avide et insatiable !

    Limite qu’on cherche à contourner par l’infâme mise en concurrence de la main d’oeuvre mondiale et la destruction des acquis sociaux.

    Quand on a largement de quoi vivre il faut SAVOIR DIRE STOP : J’AI ASSEZ, AUX AUTRES !

    Au niveau des Etats la croissance peut avoir une fin à un niveau de production donné, suffisant. Nous avons assez ensemble maintenant que ce soit vrai pour CHACUN.

    La question centrale, c’est le PARTAGE, qui doit être équitable autant que possible en corrigeant les excès. C’est le rôle de la fiscalité et des organismes de collecte des cotisations.

    Il faut se rappeler que la création de richesse est COLLECTIVE : ce sont les salariés et consommateurs qui ensemble PRODUISENT la richesse qui va ensuite être captée de façon absurde par quelques-uns.

    Ex. grands patrons, acteurs, footballeurs et autres célébrités plus ou moins toc.

    Jamais ces gens ne sont payés à proportion de leur mérite. On explose le cadre de la raison, la démesure obscurcit tout jugement censé.

    Il faut donc que la richesse retourne à sa source pour qu’elle irrigue à nouveau TOUT le corps social. Or on fait l’inverse insensiblement depuis les années 80 en privilégiant dans la répartition de la Valeur Ajoutée l’actionnaire (dividendes) au détriment du salarié (salaires nets) et du corps social (investissement, impôts et cotisations). Voilà le résultat. smiley

    De plus, des dépenses publiques INUTILES plombent les comptes de la Nation depuis l’après guerre : la Défense. Un gâchis patenté entre dogmes militaire et lobbying industriel TRES intéressé aux commandes publiques. Chars Leclerc, Porte Avion, Rafale, Sous marins profondément inutiles, missiles nucléaires à 100 M€ et autres fusées à 100 000€ pièces.

    Un héritage -le moins bon- du grand Charles qui se voyait en grand chef de guerre BIEN équipé ce coup-ci écrasant ses adversaires sous les vivas de la France entière !

    Bon y’a pas eu de guerre... Qui s’en plaindra ? Mais çà n’est pas grâce à toutes ses dépenses militaires qui ont, là c’est clair, plombé notre économie en nous engageant dans la voie de l’endettement d’Etat, moyen commode de vivre au dessus de ses moyens en gavant ses amis banquiers et rentiers tout en réservant la douloureuse aux « génération futures » c’est à dire NOUS MAINTENANT. Nous y sommes. 

    Ce n’est que le début le la cagade.

    Stopper les dépenses militaires inutiles. Moratoire sur les intérêts de la Dette, imposition et redistribution PROGRESSIVE. Taxer l’excédent de liquidité : l’épargne au delà d’un certain niveau (Livret A), en bref, faire circuler le sang de l’économie dans tout le corps social.


  • Thierry LEITZ 20 juillet 2011 15:14

    Vivants ce sont des pions. Morts des héros.
    Mais oui !

    Des pions payés double solde, autrement dit des fonctionnaires de la guerre avec missions, feuilles de route et autres plans pour désigner leurs aventures lointaines sur fond de violence incontrôlable.
    Il n’eut jamais fallu suivre l’Amérique dans cette GWOT à la ...

    C’était, avec l’attentat du WTC un prétexte idéal pour booster l’industrie militaire après une guerre froide avortée.
    Après 10 ans, on voit le peu de résultats par rapport au coûts effrayants de ces interventions QUI ne nous concernent pas finalement, sauf à invoquer le terrorrisme, épouvantail commode des va-t-en guerre de tout poil.

    C’EST AVEC NOS IMPOTS soit dit en passant ! 40 000 millions € /an de budget militaire. Rien que çà. Et 2 millions par jour de coût d’opérations pour l’Afghanistan !

    La lecture assidue du Figaro nuit grandement à la clairvoyance, ce journal étant la propriété du premier trafiquant d’armes de France. Attention danger !

    Mais çà aussi, tout le monde feint de l’ignorer.

    Bon article lucide mais comment pouvez-vous être en même temps bonapartiste ?
     Ce soi-disant grand homme a envoyé des millions de jeunes à la mort dans des conditions inhumaines (450 000 rien que pour la retraite de Russie. Sa mégalomanie narcissique le classe parmi les fous dangeureux de l’humanité et sa force de travail, sa mémoire et sa volonté hors du commun ne changent rien à ce fait majeur. smiley

    Le nationalisme n’est-il pas une religion dans laquelle la Nation a remplacé Dieu ?

    Merci pour l’article, tout de même. Cordialement.



  • Thierry LEITZ 31 mai 2011 17:41

    La TVA 5,5% dans la rénov a été mise en place pour aider un secteur qui compte beaucoup d’emplois. Pour lutter contre le travail au noir. Mais aussi pour complaire aux artisans, (dont je suis) et qui est un vivier de voix de droite traditionellement. On l’a fait ensuite pour les restaurateurs qui sont dans ce profil également et la nouvelle de la victoire obtenue contre Bruxelles leur a été envoyée accompagnée d’un bulletin d’adhésion à l’UMP (authentique)
    Les médicaments sont très peu taxés, et souvent chers malgré tout, cette industrie est fort rentable et certains vendeurs de médicaments (Servier) ont été décorés de la Légion d’honneur pour avoir aidé les malades, pardon le parti des riches...

    On continue les dépenses militaires pour enrichir encore plus la famille Dassault, les opérations héroïques en Afghanistan et en Lybie coûtent 2 millions d’euros par jour, on finance un projet insensé (ITER) à coups de centaines de millions d’€ annuels, sans parler des autres dépenses plus ou moins utiles de l’Etat.

    La TVA finance les 2/3 du budget de l’Etat central, le reste c’est les autres impôts et taxes, et la pire de tous, la dette, cette fausse monnaie qui aura notre peau dans quelques années.

    Il faut être conséquent : soit on réduit les dépenses en renonçant à certain postes coûteux, soit on augmente les recettes et là, il y aura forcément des mécontents mais ne faire ni l’un ni l’autre est une impasse qu’on nous voile PAR LE RECOURS MASSIF ET CONSTANT A LA DETTE. Ce non choix, cette fuite devant la réalité, ce report de nos responsabilité sur les générations à venir, nous finirons par le payer double, triple même car c’est l’avenir qui est obéré. A moins de dire à tous les détenteurs (2/3 étrangers) de bons du Trésor « désolé les mecs, vous n’avez plus que du papier en main ! » Chiche ?

    Rien n’est simple. Sauf au FN, évidemment.

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