"Irlande petit pays ? ? ça ne dérange personne que la Slovénie de 2 millions d’habitants ait été présidente de l’Europe pendant six mois ? Parlant un patois vernaculaire ; on leur envoit la facture de la traduction ?"
Décidément vous croyez tout ce que l’on vous raconte ? la présidence de l’Europe ça n’existe pas. Le boulot d’une présidence du Conseil (puisque c’est de cela qu’il s’agit), c’est essentiellement de passer la parole dans les réunions, le reste c’est de l’esbrouffe de diplomates.
Cela va sans doute vous étonnez mais si je soutiens le traité c’est précisément à cause des progrès démocratiques significatifs qu’il coporte. Les institutions européennes ont déjà beaucoup progressé de ce point de vue là depuis l’acte unique de 1986 et à travers les traités qui ont suivi.
Votre vote aux élections européenne est devenu désormais un moyen très efficace d’influer el cours de la construction européenne. Les députés issus de la liste pour laquelle j’ai voté siègent dans ce Parlement et participe à l’amélioration des texdtes soumis et au rejet de ceux qui ne sont pas souhaitables.
Le traité de Lisbonne renforce le poids de nos élus européens, mais aussi nationaux dans le processus législatif européen, il accroit également leur rôle dans la désignation et le contrôle de la Commission européenne. Enfin, il améliorer les modalités de révision des traités futurs.
Bien sur si vous êtes satisfait de l’Europe actuelle, vous pouvez conserver les traités actuels : c’est la seule alternatgive au nouveau traité. C’est cette perspective consternante que proposent aujourd’hui plusieurs chefs de gouvernements.
"Lentz donne l’impression d’appartenir à une secte qui lui interdit de réfléchir par lui même"
Comment savez-vous que je n’en suis pas le gourou :-P
Ce que je constate c’est que vous et plusieurs commentateurs ici répétez les mêmes légendes urbaines entendues et répétées maintes et maintes fois : le tous pourris, tous manipulés, tous au service du grand capital. Vous êtes juste complètement coupé des réalités et raisonnez en cercle.
Pour ma part je suis extrêmement critique envers la manière dont nos dirigeants orientent la construction européenne en ne lui donnnat pas les moyens de se concrétiser et de se démocratiser comme il le faudrait. C’est précisément pourquoi un traité qui présente autant de progrès que le traité de Lisbonne mérite d’être ratifié. N’en déplaise aux adeptes de la théories du complot et autres fans de X-files.
"Allez, comme je suis encore de bonne humeur, je vais vous refiler un scoop : il y a eut deux référendums plus sur le même texte, dans deux grands pays européens, et les deux fois les deux peuples ont votés majoritairement contre"
Faux : les référendums auxquels vous faites alusions portaient sur un autre traité.
"Dans la série "c’est cui qui dit qu’y est" : le traité de Lisbonne est le même texte que la Constitution de 2005"
Faux : les éléments les plus intéressants du traité constitutionnel ont été retirés. Certes des éléments sont communs puisque les deux textes ont été négociés sur la même base mais il s’agit bien de deux textes différents : l’un qui téiat plutôt bon, le TCE, l’autre plutôt médiocre, le traité de Lisbonne.
"Je pense que les irlandais ont eut le texte en main, cessez donc d’insulter leur intelligence et celles de vos lecteurs :"
Faux : Les Irlandais interrogés dans les enqu^zetes d’opinion affirmaient pour un tiers n’avoir rien compris au texte.
"le traité de Lisbonne est aussi clair qu’un contrat de crédit. Quand on veut que quelqu’un comprenne un texte, on ne cherche pas à le maquiller en l’éclatant avec des renvois à foison, à moins bien sur de vouloir le tromper !"
Il s’agit d’amendements à un traité existant. Tous les traités (saifg précisément le TCE) sont rédigés sous cette forme. C’est précisémenrt pourquoi ce genre de texte n’est pas une matière propice à une consultation populaire. Votre théorie du complot est bien peu pertinente en l’espèce.
"De plus, en 2005, les citoyens se sont saisit du texte, et il y a eut de nombreux débats, hors des médias, mais c’est peut être quelquechose que vous ne VOULEZ PAS admettre."
J’ai participé à ces débats. Ils étaient faussés par le fait que des militants extrêmistes faisaient campagne sur des fantasmes et non pas sur le contenu du texte. Ils en avaient le droit mais on ne peut pas dire honnêtement que le débat était de qualité ni que les électeurs ont pu être éclairés par la campagne. Il est vrai que la faute de leur manque d’informaiton revient à nos gouvernants.
"La seule hypothèse raisonnable aujourd’hui est que l’on abandonne le traité de Lisbonne, qu’aucun des peuples des pays de l’UE n’a ratifié."
18 pays membres ont ratifiés ce traité, un seul l’a rejeté. Vous demandez qu’une minorité impose sa loi à toute l’Europe. Dans une Europe à 27 c’est touts implement dzemander que l’on interdise touit progrès futur de la construction européenne.
"’...tolérer que 1 % des européens (la classe dirigeante) suffise à imposer sa volonté serait décréter la fin de tout progrès pour la construction démocratique de nos sociétés."
La classe dirigeante comme vous dite n’impose rien : ce sont nos élus qui prennent les décisions. Si vous n’êtes pas content je vous invite à agir pour changer d’élus.
Vortre discours anti-élitaire et anti-parlementaire est symptomatique de la pmanière dont les thèses des extrêmistes ont su s’imposer dans notre société. Vous voir envisager sereinement que le choix des élus de centaines de millions d’Européens soit bafoué par un vote d’humeur dans un seul pays, est très inquiétant.
En effet il faut une ratification par les 27 Etats membres. Cette situation est regrettable mais elle si’mpose aujourd’hui.
C’est précisément pourquoi nous risquons aujourd’hui se nous retrouver avec uen Europe impossible à réformer. Or le traité actuellement en vigueur est le traité de Nice qui a compliqué à l’extrême la prise de décision dans l’Union européenne et rend difficile la mise en oeuvre de politiques européennes pourtant réclamées par la plupart des citoyesn européens, notamment par une grande partie de ceux qui se sont prononcés contre les traités.
Cette situation rend indispensable l’adoption de réformes institutionnelles et c’est précisément l’objedct du traité de Lisbonne.
Concrètement la poursuite de la ratification a pour objectif de permettre de confirmer que l’Irlande est minoritaire dans son refus. De ce fait, il faudra bien politiquement qu’elle accepte de négocier et accepte la ratification, même s’il faut pour cela ajouter au traité comme cela a pu se faire par le passé des exeptions et des précisions visant à convaincre l’électorat irlandais. Cela s’est déjà produit à deuxd reprises (avec le Danemark qui a accepté le traité de Maastrichet avec des exemptions et avec l’Irlande déjà qui a accepté le traité de Nice avec un texte excluant formellement certains domaines).
En l’espèce la propagande des militants nationalistes a semé le doute sur plusieurs points dans l’opinion. Ces points ne posent pourtant pas de problème particulier dans le traiité et ces inquiétudes sont sans fondement. L’ajout d’une annexe au traité venant les préciser et confirmer que l’Union n’a absolument pas l’autorité pour imposer une politique sur l’avortement ou sur la neutralité du pays, entre autres, devrait suffire à emporter l’adhésion de l’électorat a priori plutôt favorable à la construction européenne.