Vous n’avez rien compris, il s’agit juste de la solution que l’Etat a trouvé au problème des retraites(cf l’article analyse barbare des retraites)...si on meurt tous d’un infarctus à 50 ans à cause du cholesterol de nos "burgers" favoris, alors il y aura moins de retraites à payer pour les prochaines générations :)
C’est intéressant, mais le mot clef apparait à la fin : "décomplexée"
Si les politiques ne parlent que des deux mesures habituelles(avec les réactions que l’on sait), imaginez la réaction aux autres mesures que vous proposez qui sortent de l’ordinaire de nos braves citoyens français et qui pour certaines, pour autant efficaces qu’elles puissent être, peuvent heurter la moralité. L’euthanasie par exemple, il n’y a qu’à voir le débat suscité par une femme qui visiblement était toute désignée pour l’opération, allez imaginer les réactions pour un petit vieux "banal".
Par ailleurs certaines mesures riquent d’augmenter la précarité de nos petits vieux (un moyen efficace de s’en débarasser vous me direz), par exemple la non reconductabilité des cotisation suite au veuvage pour ces ex femmes aux foyer pour qui elles constituent l’unique source de revenus.
Alors, certes nous sommes dans une situation délicate qui nécessite des mesure "décomplexées", mais nous sommes citoyens d’une nation très fortement complexée où il serait à mon avis pratiquement impossible de les mettre en oeuvre...
Ca durera tant qu’ils seront les plus forts (militairement et économiquement). On peut penser ce qu’on veut mais sous des atours de civilisation c’est toujours la loi de la jungle qui règne entre pays et autres lobbys. Et en général, les plus forts sont aussi les moins scrupuleux.
L’avantage de la légalisation est qu’on peut plus facilement informer ou règlementer (cf la cigarette et l’alcool). Le problème est que les drogues sont beaucoup plus addictives et en prendre une seule fois peut être une fois de trop.
Cela dit on peut immaginer des "drogoirs" avec du personnel qualifié qui gère les doses et permet de gérer la dépendance. C’est un peu comme la prostitution : ce sont des pratiques qui ont toujours existées et qui sont en marge de la moralité (voir au délà des frontières mais on entre dans la subjectivité) : on ne peut pas les faire disparaitre mais on peut au moins faire en sorte que ça se fasse dans des conditions d’hygiène et de règlementation correctes...