1- est-ce que ces documents diplomatiques américains sont une information extorquée,
cette variété d’information obtenue à l’insu et/ou contre le gré du
gouvernement des Etats-Unis ? Et dans ce cas, qui l’a extorquée et quels
intérêts sa divulgation sert-elle ?
2- Ou est-ce que la révélation de ces documents relève du leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée ? Et dans ce cas, on se retrouve confronté à la même interrogation : qui a monté ce leurre et au service de quels intérêts ?
[...] Les pouvoirs autoritaires victorieux sont par conséquent ceux qui parviennent à dissimuler leurs plans jusqu’à ce que toute résistance soit devenue futile ou dépassée face à l’efficacité sans fard d’un pouvoir nu.
Cette pratique du secret collaboratif, exercée au détriment d’une population, suffit pour qualifier leur comportement de conspiratif.[...] auteur : Julian Assange
VOICI UNE PARTIE DE SES COMMENTAIRES SUR SES RECHERCHES
[...]Chaque fois que nous assistons à un acte que nous estimons être
injuste et que nous n’agissons pas, nous nous faisons les partisans de
l’injustice.
Ceux qui restent de façon répétée passifs face à l’injustice voient bientôt leur caractère se corrompre dans la servilité. La plupart des actes d’injustice dont nous sommes témoins sont liés à [b]la mauvaise gouvernance, car lorsque la gouvernance est bonne, l’injustice sans réponse est rare.[/b][...]
[...] Par l’affaiblissement progressif du caractère d’un
peuple, l’impact de l’injustice signalée mais restée sans réponse est de
très loin supérieur à ce qu’il semble de prime abord. [...]
Les États de communication modernes, de par leur échelle, leur homogénéité et leurs excès, fournissent à leur population un déluge sans précédent d’injustices avérées, mais sans réplique apparente. (Note de l’auteur)[..]
[..] Nous devons comprendre quelle structure-clé engendre la mauvaise gouvernance
Nous devons développer une conception de cette structure qui soit
suffisamment forte pour nous sortir du bourbier des morales politiques
rivales et pour accéder à une position de clarté. Plus important encore,
nous devons nous servir de ces vues pour inspirer, en nous et en
d’autres, un plan d’action noble et efficace qui nous permette de
remplacer les structures qui conduisent à la mauvaise gouvernance par
quelque chose de mieux. [..]
[...]Lorsque l’on se penche sur les détails du fonctionnement interne des régimes autoritaires, on observe des interactions de type conspiratif au sein l’élite politique, non seulement afin d’obtenir de l’avancement ou les faveurs du régime, mais aussi en tant que principale méthode pour planifier le maintien ou le renforcement du pouvoir autoritaire.
Les régimes autoritaires, en ce qu’ils contrecarrent dans le peuple la volonté de vérité, d’amour et de réalisation de soi,
engendrent des forces qui leur résistent. Une fois révélés, les plans
qui sous-tendent l’action d’un régime autoritaire provoquent une
résistance accrue.
Les pouvoirs autoritaires victorieux sont par conséquent
ceux qui parviennent à dissimuler leurs plans jusqu’à ce que toute
résistance soit devenue futile ou dépassée face à l’efficacité sans fard
d’un pouvoir nu.
Cette pratique du secret collaboratif, exercée au détriment d’une
population, suffit pour qualifier leur comportement de conspiratif.[...]
Les conspirations recueillent des informations au sujet du monde dans lequel elles opèrent (l’environnement conspiratif), les transmettent aux conspirateurs, et agissent ensuite en conséquence.
Nous pouvons considérer les conspirations comme un type de
dispositif ayant des inputs (les informations au sujet de
l’environnement), un réseau computationnel (les conspirateurs et les
liens qui les relient les uns aux autres) et des outputs (les actions
visant à modifier ou à conserver l’environnement).
Une conspiration autoritaire qui perd sa capacité de penser est impuissante à se préserver face aux adversaires qu’elle suscite.
Si l’on considère une conspiration autoritaire comme un tout,
on voit un système d’organes en interaction, une bête avec des artères
et des veines dont le sang peut être épaissi et ralenti jusqu’à ce
qu’elle s’écroule, stupéfaite, incapable de comprendre et de contrôler
de façon suffisante les forces qui peuplent son environnement.
Nous verrons plus tard comment les nouvelles technologies et
l’analyse des motivations psychologiques des conspirateurs peuvent nous
fournir des méthodes pratiques permettant de stopper ou de réduire les
flux de communications importantes entre les conspirateurs autoritaires,
de fomenter un fort mouvement de résistance contre la planification
autoritaire et de créer de puissantes incitations à adopter des formes
de gouvernance plus humaines.[...]
A part ça je partage l’avis de l’auteur sur cette campagne. Elle me choque moi aussi. Car il y a un vrai problème d’épuisement et de pollution de notre planète avec la production industrielle de viandes. Et le slogan est un non sens. Une erreur sémantique (un énorme mensonge quoi) : la viande n’est pas une « énergie », car les protéines sont des « briques », elles ne sont pas le carburant. Mais bon, dans un monde où on cultive l’illusion narcissique du muscle...
On devrait aborder le sujet plus scientifiquement. Comment faire face à nos besoins en protéines et quelles sont les protéines de l’avenir ?
"Des apports supérieurs à 2 g/kg/j ne sont pas plus efficaces que des
apports inférieurs à 2 g/kg/j. En effet, il a été prouvé qu’au dessus de
cet apport, les protéines étaient tout simplement éliminées car
l’organisme n’a pas les capacités d’utilisation." Donc pour 75kg et un rythme sportif, un apport quotidien de 150g par jour est suffisant (soit 55 kg par an). Exemple de menu : 100g de viandes ou poissons + 50g de végétaux proteinés (dont spiruline). Evidemment il faut obtenir 150g de protéines et pas de viande. Viandes entre 20% et 30% de protéines. La spiruline (65% de protéines) complète les protéines végétales des fèves et des
légumes secs
et augmente la qualité de leurs acides aminés. Etc, etc.