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Commentaire de Céline Ertalif

sur De la méthode sarkozyste en communication politique


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Céline Ertalif Céline Ertalif 3 mai 2007 23:59

Je trouve cet article incomparablement plus intéressant que le guide du Votard placé l’autre jour en une.

Je partage l’idée que Sarkosy nous emmène plus loin que les autres dans l’usage du marketing en politique. Il est le plus professionnel devant la caméra, mais aussi derrière... avec des relations tout de même très particulières de proximité avec les médias, autant dans le contact avec les journalistes qu’avec les patrons de presse. Sans être patron lui-même, il est berlusconien.

Le moment le plus fort de l’intervention de Sarkosy a été dans l’introduction : « je serai le président qui veut des résultats ». Un numéro dans lequel il est excellent. Sarkosy ne cesse de mettre en avant sa volonté. Alors que la caractéristique majeure de la situation politique actuelle, c’est le repli objectif des moyens de l’Etat et du premier de ses représentants.

Il est quasiment impossible à un candidat d’expliquer que le poste pour lequel il concourt est une valeur à la baisse. Mais en allant vers cette mise en scène de la volonté, Sarkosy va très loin dans l’illusionisme à contretemps. Sauf que, là aussi, il flatte les français qui ont une perception ancienne et plus nette de la nation que de ses nouveaux concurrents publics (UE, collectivités locales) et surtout que de ses nouveaux concurrents privés (multinationales, lobbies internationaux).

Le sarkosysme, c’est d’abord cette affirmation de volonté. La réalité, c’est l’affaiblissement de la France et la nécessité de réorganiser le maillage organisationnel pour gérer l’intérêt public. Une trop grosse contradiction pour que cela ne finisse pas mal.


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