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Commentaire de

sur Marché et démocratie, les parents terribles de l'hypermonde


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(---.---.79.11) 4 septembre 2006 13:25

Je ne vois pas du tout le rapport entre service public et démocratie..

Par ailleur, la démocratie c’est voter des lois qu’on s’applique à soi même, or tout le monde constate que les electeurs ne cherchent en fait qu’a voler les riches sous des pretextes les plus divers, habilleant ce vole d’une apparence de morale ou de justice. Donc les riches et leurs entreprises quittent le pays, et les voleurs futurs pauvres n’ont donc qu’à s’en prendre à eux même.

L’Histoire de toute société jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. De plus en plus la société se divise en deux grands camps ennemie, en deux grande classe qui s’affrontent directement : la bourgeoisie et les fonctionnaires. Autrement dit, les forces vives contre les parasites sociaux, ou encore, les doués contre les médiocres, les travailleurs contre les paresseux, les créateurs contre les destructeurs, les génies contre les nullités, bref, l’homme supérieur contre l’homme inférieur. Le but immédiat de la bourgeoisie est le même partout : constitution de la bourgeoisie en classe, conquête du pouvoir politique par la bourgeoisie, liquidation des fonctionnaires en tant que classe.

La bourgeoisie doit tout d’abord s’emparer du pouvoir politique, s’ériger en classe nationale, se constituer elle-même en tant que classe dominante. Par cet acte, elle sert la nation, mais nullement dans le sens des fonctionnaires.

La bourgeoisie se servira de sa suprématie politique pour arracher peu à peu toute espèce de pouvoir et de salaire illicite aux classes inférieurs, pour centraliser tous les instruments de répressions et de propagande entre les mains de l’Etat -de la bourgeoisie organisé en classe dominante- et pour accroître le plus rapidement possible la masse des forces productives, donc la richesse du pays.

Naturellement, tout cela ne peut se faire dès l’abord sans attenter despotiquement aux pseudo droits politique et socials que se sont auto attribué les classes inférieur, donc sans prendre des mesures apparemment insuffisantes et inconsistantes du point de vue économique. Mais au cours du mouvement, ces mesures se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyens de bouleverser le mode de production tout entier.

Les bourgeois combattent pour les intérêts et les buts immédiats de la classe supérieur ; mais dans ce mouvement du présent, ils représentent en même temps l’avenir du pays.

Bref, la bourgeoisie appuient partout les mouvement révolutionnaires contre les institutions sociales et politiques existantes. Dans tous ces mouvements, ils mettent en avant la question du respect de la propriété privé, quel que soit le degré de développement qu’elle ait pu atteindre : c’est la question fondamentale.

Les Bourgeois dédaignent de faire un secret de leurs idées et de leurs intentions. Ils déclarent ouvertement que leur fins ne pourront être atteintes sans le renversement violent de tout l’ordre social, tel qu’il a existé jusqu’à présent. Ce n’est pas sans raison que les énarques, les fonctionnaires et autres membres de la classe inférieure tremblent devant la menace d’une révolution bourgeoise. Les bourgeois ne risque d’y perdre que leurs chaînes. Ils ont le monde à y gagner.

Bourgeois de France, unissez-vous !


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