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Commentaire de ddacoudre

sur Non, M. Fillon, la France n'est pas en situation de faillite !


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ddacoudre ddacoudre 27 septembre 2007 22:21

Bonjour reaper 95une bonne réflexion. Le débat est faussement comptable, il est avant tout politique. Ce qui est dérangeant c’est que les hommes politiques utilisent de fausses argumentations comptables pour justifier les décisions qu’ils ont prise pour en arriver là, avec l’aval de tous les citoyens qui votent depuis 1983 pour des décisions d’économie néo libérale. Je ne porte pas de jugements, seulement des approches libérales de l’économie il n’y en a pas qu’une seule, il n’y a pas le néolibéralisme et le socialisme étatique ex URSS. D’autres options sont possibles, mais ce n’est pas celles-ci que nous avons choisi, c’est ce qui rend le discours des politiques mal sains. La France est un pays riche avec des inégalités de répartissions, et la dette est dans la poche des entreprises (ce que je ne regrette pas) ce que je déplore c’est que l’on dupe les français en leur faisant croire que l’on définit une vérité par le discours économique, comme si c’était une science, alors que ce n’est en fait que des choix politiques. Même le plan comptable est une option politique. Que quelqu’un essaie donc de donner une seule raison fondamentale et irréversible qui fait que l’on considère les salaires comme une charge avec la connotation négative qu’a ce mot qui suggère qu’il faut s’en séparer, sauf pour ceux qui savent qu’ils constituent le chiffre d’affaires des autres entreprises.

Je te joins ci-dessous le commentaire que j’ai adressé à apathie pour son article « faillite faillite faillite ».

Bonjour apathie pas très bon ton article il manque de consistance citoyenne ou si le mots te gène de compétence. Il est des règles que la puissance publique a installées, car la puissance publique s’exerce au nom du peuple souverain. Et parmi ces règles la puissance publique a adopté un plan comptable (que je critique souvent) qui s’impose aux citoyens qui créent des entreprises pour réaliser des affaires, et ils sont soumis dans ce cas au code du commerce. La nation elle l’est à une constitution. Que je sache les entreprises doivent fournir un bilan, pas les finances publiques, que l’on appelle les comptes de la nation. Toutefois l’on peut s’amuser à tenter la comparaison. Alors il faut évaluer les biens mobilier, les biens immobilier et les terrains en un mot l’actif immobilisé, je passe sur les eaux fluviales et maritimes et sur l’espace aérien qui sont aussi propriété du peuple. Tu observeras que je n’utilise pas le terme Etat, parce que il a été tellement galvaudé y compris par les journalistes, que les citoyens ont fini par oublier qu’il était leur territoire d’existence pour le confondre avec celui d’une entreprise pour lequel il désignent un PDG qui se fait appeler Monsieur le président.

Alors le tout tu l’évalues à combien ? Tu peux te lancer dans l’aventure c’est difficile mais sans chercher à être juste l’on y arrive, je l’ai fait. (Dans l’évaluation immobilière n’oublie pas le patrimoine culturel et historique) Ensuite rapporte le au ratio traditionnel pour mesurer la capacité d’endettement d’une entreprise, tu auras quelques surprises. Ainsi tu auras des éléments à peu prés équivalents pour apprécier ton article. C’est cela qu’il faut faire quand l’on veut faire glisser un mot fait pour des comptes d’entreprise vers ceux de la nation. C’est l’ABC, quand j’étais petit l’on m’a toujours appris de ramener des fractions à un dénominateur commun pour pouvoir les comparer. Quand l’on le sait et que l’on s’en dispense cela s’appelle de la manipulation. Ou alors de la divagation sémantique. Je t’invite à poursuivre le raisonnement avec humour, tu peux te faire aider de Jospin. Tout d’abord trouver un tribunal pour prononcer le redressement judiciaire, ensuite désigner un administrateur pour redresser les comptes de la nation, ce qui invalidera de fait la représentation populaire désigné au suffrage universel, tant pis pour les nouveau élus. Soit prononcer la liquidation. Alors dans ce cas qui allons-nous désigner pour chercher un repreneur, surtout que nous en trouverons un, car au prix de l’endettement il fera l’affaire du siècle. Il y a bien un américain qui veut acheter la Lune. Cela pose un problème vendons-nous l’Etat avec sa population qui n’est pas très productive puisqu’elle l’a conduit à la faillite, ou licencions-nous tous le monde. Dans l’éventualité d’un licenciement, la difficulté majeure va être de trouver un Etat étranger qui accepte plus de 60 000 000 d’immigrer. Difficile étant donné la politique restrictive sur l’immigration des états riches. Mais il ne faut pas désespérer nous risquons de trouver un pays pauvre qui sera d’accord de bénéficier de nos compétences même si elles ne se conforment pas aux exigences monétaires normatives imposées aux politiciens par le monde économique. Mais ce qui me parait plus raisonnable c’est de passer un contrat d’allégeance avec le nouveau propriétaire. Nous pourrions renoncer à nous soigner, à nous instruire, nous n’aurions plus besoin de nous défendre, nous n’aurions plus besoin d’administration. Reste à savoir ce que voudrait faire de nous le repreneur. Pour ne pas l’inquiéter nous pourrions renoncer à faire des enfants, ça coûte cher les enfants. Mais pour les sauver pourrions nous accepter de les faire travailler à partir de cinq ans puisque nous renonçons à l’instruction, sous ces conditions le nouveau maître accepterai peut-être que nous continuerions de procréer conformément à notre condition humaine. Et les vieux, peut-être faudrait-il s’engager à ne pas vivre au-delà de cinquante cinq ans, çà m’ennui un peut car dés l’entrée en fonction du repreneur il me faudra mourir. Il nous faudra renoncer aux animaux de compagnie, ils coûtent chers et ne sont pas productif, près de 60 millions de chiens, chats, oiseaux, poissons et autres petits rongeurs partagent la vie des familles françaises. Intéressant, le chiffre d’affaire du secteur animalier français est en pleine croissance. Il est estimé à 3,43 Billions d’euro pour 2004. Dire que j’ai râlé quand un auteur avait intitulé sont article:Quand est-ce que l’on se décide enfin à euthanasier tous les clébards dangereux article du 29 août. J’ai été saut. Avec cet article l’auteur donne la solution pour résorber nos + de 1000 milliards de déficit. Supprimons les animaux domestiques et nous aurons deux dettes et demi d’avance. Il vaut tout de même mieux cela que de réduire des citoyens au chômage pour un ajustement comptable. Je pense que les amis des animaux comprendront l’urgence et le choix vital humain que la faillite de l’Etat nous conduit à faire. Je poursuis, le fait que les Etats se soient donnés des instruments de mesures communs, n’en font pas des justificateurs de misère. Transférer comme vous le proposer des financements de l’Etat vers celui des assedics ne change pas le problème, les citoyens paieront moins d’impôts mais plus de cotisations sociales. Est-ce qu’un jour les français comprendrons que les impôts retournent dans les comptes des entreprises via le paiement de consommation de biens et le versement de salaires et autres. Cette dettes dans la poche de qui est-elle ? La santé, c’est quoi la poche du malade ou celle des praticiens et corps annexes et les entreprises pharmaceutiques et de fournitures cliniques et hospitalières. L’armé, est-ce que les militaires gardent l’argent dans leurs souliers ou le consomment, qui leur apportent les fournitures militaires ci ce ne sont des entreprises qui récupèrent une partie du budgets de l’armé, donc l’impôt. Qu’elle est donc cette absurdité qui revient à dire que l’argent de l’impôt est toujours une dépense dispendieuse, allez demander cela aux entreprises qui en retirent leur chiffre d’affaires Un jour je désirais le chapeau d’un ami, il était d’accord pour me le vendre et comme il n’était pas intéressé parce que je possédais et que je n’avais rien d’équivalant, je lui ai fait une reconnaissance de dette. Une année plus tard en vacance en chine un habitant me proposa de m’acheté le chapeau que je portais, qu’elle ne fut pas ma surprise quand il me le payât avec ma reconnaissance de dette établie plus d’un ans avant. Et oui la monnaie n’est qu’une reconnaissance de dettes qui ne faut pas liquider, alors de ce fait on crée de la monnaie. Donc notre dette n’est que de la monnaie en circulation, et la supprimer est s’appauvrir d’autant. Avec le choix politique que nous avons consenti en abandonnant le pouvoir monétaire à la BCE, nous n’aurions jamais redressé l’économie du pays après la guerre. Personne et aucune institution ne possédait l’équivalant monétaire de l’effort de reconstruction, il a donc fallu créer de la dette. Heureusement qu’a cette époque il n’y avait pas des Filions et des commentateurs engagés (ce qui n’est pas un reproche) sinon nous serions américain car ces derniers avaient l’administration et la monnaie prêté pour nous acheter. Ce n’est pas parce que demain nous n’aurions plus de monnaie que nous serions pauvre si nous avons la capacité de continuer de créer nos besoins et services pour consommer et troquer, troc qui se pratique toujours. Alors l’on peut se demander à quoi sert la monnaie en dehors de faciliter l’échange, seulement à se répartir la rareté, car nous ne pouvons produire des biens pour 6 milliards d’individus dans notre système mercantile faute de matières premières suffisantes. Alors si Filion et consorts veulent faire de la gestion comptable qu’ils se fassent désigner PDG dans des entreprises et laissent leur place à ceux qui ne confondent pas l’Etat d’un peuple de citoyens d’essence humaine avec une entreprise donc l’objectif n’est conduit que par la recherche du profits de ses actionnaires.


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