• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Martin Lucas

sur Que va devenir Microsoft sans Bill ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Martin Lucas Martin Lucas 23 novembre 2007 11:02

Merci Halman de rappeler le famaeux RTFM (ou « read the fucking manual »). En effet, autant les gens sont prêts à des efforts quand il s’agit d’apprendre à conduire, autant ils sont comme une poule qui a trouvé un cure-dents devant un logiciel, et refusent même parfois de suivre l’initiation proposée avec. Je rejoins totalement votre analyse.

Pour peu que l’on s’intéresse un peu au fonctionnement d’un OS et des applications qui sont dessus, on peut faire tout marcher sans problème majeur. Je suis sur XP, et, parce que je ne télécharge pas n’importe quoi, parce que j’évite d’utiliser des logiciels propriétaires qui sont plus souvent la cible d’attaques, parce que j’ai appris à utiliser les réglages de démarrage, mon ordinateur ne plante jamais. Par contre quand vous affirmez (oh le beau rêve), que les os seront si petits qu’ils tiendront sur le bios et la ram flash, il s’agit pour l’instant de faire des os « de secours », donc allégés. Je doute qu’un jour on se préoccupe d’alléger réellement un os, y compris linux, dont beaucoup de distributions ont besoin de ressources très importantes. Il y a bien des versions de linux allégées, mais il s’agit d’un déshabillage et non d’une réécriture efficace.

Il y a actuellement un logiciel qui mérite sérieusement qu’on se penche dessus, pour imaginer un autre système d’exploitation, c’est blender (http://www.blender.org/). tenant sur à peine 10mo, il concurrence des logiciels comme 3DS max, qui eux font environ 250mo, sans compter les contenus de type texture.

Peu gourmand en ressources, il peut tourner sur des machines considérées comme lentes, alors que ses fonctions sont pléthoriques : modélisation, animation, rendu, montage vidéo professionnel, retouche d’image, montage son, le tout en temps réel. Cette énorme différence est due à la qualité d’écriture du code, à laquelle son créateur, et les contributeurs apportent beaucoup d’attention.

Je crois que c’est le seul exemple de logiciel (libre en plus !)qui ne gonfle pas de manière automatique à chaque nouvelle sortie.

Il est important que les programmeurs du libre ne cèdent pas à la tendance à l’hypertrophie, car ainsi ils font le jeu des commerçants, qui attendent que le client revienne vers eux lorsque sa machine ne supporte plus les nouveaux programmes.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès