• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ddacoudre

sur Pour un vote au Parlement du Traité de Lisbonne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2007 22:35

bonjour rené

j’ai voté oui pour ton article et non pour le traité.

tu fais un bon exposé, avec peut être une comparaison non fondé sur la peine de mort car cela n’est pas de même nature.

le commentaire de blackeagle est bon ainsi que d’autres. je te colle le commentaire que j’ai adressé à odile pour son article sur le même sujet qui défend l’idée inverse.

je crois qu’il va éclairer certain paradoxe.

ensuite les « nonistes » avait des intérêts différents et divergents ce qui n’a pas fourni la possibilité d’une nouvelle proposition commune, mais les raison de l’opposition étaient connu, et il n’y a eu aucune démarche pour les intégrer ou les négocier, puisque Sarkozy n’était qu’un opposant de circonstance.

Bonjour odile

Bonne analyse. Je vais la poursuivre si je peux, nous avons franchi un certain nombre d’étape en passant du religieux au politique et maintenant à l’économie.

Le religieux avait besoin de sacré, le politique de morale, l’économique de monnaie. Le religieux développe un mythe fondateur, le politique des représentation du peuple, et l’économie des structures d’exploitations. Le religieux développe le ses communautaires, le politique des sociétés organisationnelle, l’économie des système dominants. Le religieux à des détenteurs de la foi, le politique des représentations des peuples, et l’économie à des chefs dictatoriaux.

Bien sur ce n’est pas aussi tranché dans la vie sinon nous aurions toujours des visions claires des choses. Ceci dit une chose est claire lorsque nous travaillons dans une entreprise nous oeuvrons dans une organisation de la production sous l’égide d’un pouvoir totalitaire.

Chacun d’entre nous a donc une vision claire de sa source de revenu et d’où provient la richesse par un regard immédiat.

Ensuite la valorisation de l’entreprise qui a suivit l’arrivé au pouvoir de Mitterrand a réconcilié les salariés avec l’entreprise, alors que leurs rapports étaient plutôt conflictuel sous la poussée de la pensée socialiste qui se voulaient une alternative de l’action syndicale, si bien qu’il y eu une pose revendicative qui leur fut néfaste, car les salariés finirent par attendre du pouvoir politique ce qu’il devaient conquérir par leur solidarité de classe organisé.

Les difficultés successives ne concourant pas au redressement significatif de l’emploi et les campagnes de libéralisation privative et le dénigrement quasi systématique du public et des hommes politiques, encensera les manageurs qui sous cette conjonction n’ont pas manqué de se graisser leurs salaires l’on s’en souvient.

Corrélativement il y a eu une poussé de la société civile que tu évoques qui est issus du droit de tout individus de pouvoir s’associer pour défendre ses intérêts particuliers.

Sauf tous ne disposent pas des mêmes moyens et il y a eu une espèce de recherche d’homme miracle qui serait indépendance, de quoi d’ailleurs, serait-il anti démocratique d’avoir des idéaux politiques qu’il faille choisir des hommes à partialité économique présentés comme indépendants, car c’était cette fin qu’ils étaient investis parfois.

Ainsi il y a la situation comportementale que tu décris où l’on voit l’expression du peuple sur le vote du TCE ignoré pour nous le resservir dans l’évitement référendaire, et ce même président se référer au vote des électeurs pour appliquer sa politique, avec le volontarisme d’un chef d’entreprise.

Donc le peuple refuse l’union économique qui est une Europe qui consacre constitutionnellement le « libéralisme capitalistique » (c’est-à-dire sans philosophie humaniste : tout marchand y compris la vie), et ils votent au présidentielle pour un candidat qui en est le leader et dont la tâche consiste à déstructurer la réglementation du travail et d’assurer la sécurité d’exploitation du monde de l’entreprise contre la violence qu’elle engendre par la croissance de la pauvreté.

Ce sont la les principes de base défini par l’accord de l’AGSC de 1994 et renégocié par OMC du « libéralisme capitalistique » et dont nous trouvons la source dans le libéralisme mais l’application qui en est faite est restrictive dans l’intérêts des oligarchie comme tu le dis.

Je comprends au travers de cela que le vote Sarkozy fut un vote sécuritaire, mais il y a de forte chance qu’ils le paient au prix du développement de la pauvreté source de violence.

Je ne sais par où l’on va s’en sortir mais certainement pas par un futur paisible à moins que l’industrialisation des consciences ne produisent que l’asservissement de l’esprit se vers quoi nous tendons avec les futures lois sur l’enseignement universitaire.

Je ne vais pas te dire que les français sont immatures, mais ils ne sont pas en mesure d’infléchir ceux qui prennent la liberté de se passer de leur assentiment puisqu’ils savent qu’ils seront de toutes les manières réélus, à droite ou à gauche (excuse moi de ne pas détailler les nuances.

Pour suivre mon raisonnement il faut avoir en mémoire une étude des comportements des français depuis 1999. Je te la joins tu verra que beaucoup de situation deviennent claire, y compris la campagne politique de Sarkozy.

Dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques.

Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen.

Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains. (enquête CCA, 1999).

Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie.

Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est à dire que les Français attendent tout d’eux même, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen.

Ils ne s’investissent pas dans les structures politiques faites pour leur permettre d’exprimer leurs responsabilités d’acteurs décisionnaires et gestionnaires de la cité et de la nation ; structures dans lesquelles, justement, ils pourraient définir leurs conceptions de la liberté et de l’autonomie et satisfaire leurs attentes.

Cependant ils attendent tout de ce qui les « aliène », l’Entreprise, dont ils retirent un sentiment d’autonomie par la double capacité de production/consommation qu’elle leur fournit, et à laquelle les prépare essentiellement le système éducatif.

Ils espèrent que la satisfaction de leurs attentes viendra de la structure productrice qu’est l’Entreprise, dont l’objectif historique affiché, n’est pas de fixer un projet de société, mais d’exploiter au mieux la capacité de travail des individus pour enrichir quelques-uns uns d’entre eux.

Entreprise, dont ce qui paraît être le caractère social, n’est que la nécessité pour elle de devoir redistribuer par obligation (conflits) une part de la richesse collectée afin de préserver ses propres attentes monopolistiques au travers d’une organisation concurrentielle débridée.

Il n’y a donc pas une immaturité de la population mais un véritable asservissement à l’entreprise que vient troubler ce vote sur l’institution européenne, et si tu te souviens des discours qui ont suivi ce non, venant de droite ou de gauche, « les français n’ont rien compris, ils se sont trompés ».

Et notre président voulant surfer sur le courant majoritaire s’en est servi pour maintenant se parjurer.

J’espère que mon commentaire complètera le tient.

Cordialement.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès