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Commentaire de lib

sur Une révolution médiatique en marche


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lib 19 janvier 2008 12:49

Il semble effectivement que la profession journalisme avec Nicolas Sarkozy ait la fascination du poulet face au serpent…Bien sûr, chacun a droit à ses opinions, et s’il n’y a plus de journalistes de gauche, à la télé ou dans les grands médias, mon dieu, c’est leur droit.

Si ceux qui sont prétendûment de gauche laissent dire n’importe quoi à ceux soi-disant sans étiquette, et sans les mettre, PERSONELLEMENT, en cause, c’est aussi leur droit. Après tout, chacun ses copains. La bataille des idées n’empêche pas de fréquenter les mêmes mangeoires. Il faut garder ses arrières.

Mais ce n’est pas trop un problème de soutenir ou pas une politique, c’est la manière qui questionne.

 A croire qu’il n’y a plus de pensée personnelle. Parce qu’une évidence, enfin c’est une évidence.

Quand on truque un sondage, quand on fait faire des pirouettes aux chiffres, quand on organise la désinformation, dans l’organisation de l’impression des articles, enfin, ce n’est plus du journalisme, c’est le bureau de propagande en marche.

Ce qui me concerne, toutefois, ce n’est pas trop que les journalistes soient plus ou moins aux ordres, c’est assez humain, et compréhensible.

On défend son steack, et le règlement de ses créances, chaque fin de mois.

Non, ce qui est consternant, c’est la médiocrité.

Le problème, c’est qu’à force d’éviter les bonnes questions, à force de chercher le chemin de traverse pour éviter de se faire rouler dessus par le carosse du roi, on devient affligeant.
Affligeants, les commentaires rase-moquette, affligeantes les analyses qui ne veulent rien dire, et surtout affligeant le spectacle de ces êtres paumés, qui, accrochés à leur feuille de paye, en oublient qu’ils ont un corps, et dans ce corps un esprit, qui meurt de ne pas vivre, même si l’estomac est rempli.

Notre président est très fort,dans le mensonge, le travestissement des indicateurs, dans la pression, et aussi dans la jouissance pour les grands et la souffrance pour les petits. Il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil.

Avant, il y avait les épées pour couper les langues et les bras levés. Maintenant il y a les presses d’imprimerie, les caméras télé, et les stylos plumes.

Et les nervi. Un mauvais journaliste, c’est parfois un bon nervi.

Bien à vous, lib.


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