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Commentaire de esperantulo

sur Le français à la sauce bolognaise


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Hermes esperantulo 4 juillet 2008 21:33

« “English is a Profitable Export” ("The International Herald Tribune", 12 octobre 1978)

"L’exportation de vin me rapporte des tonnes de fric" (Jean Jean, vigneron sur les coteaux de nuit-st-george...)


"Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise. Le défi que nous affrontons, c’est de l’exploiter à fond."
(rapport du British Council 1987-1988)

“L’un des objectifs majeurs de notre gouvernement est de s’assurer que les intérêts économiques des États-Unis pourront être étendus à l’échelle planétaire. » (Madeleine Albright, 20 février 1997, alors secrétaire d’État du président Bill Clinton, citée par "À gauche", 20 février 1997)

Les états unis sont une nation qui défeznd ses intérêts. La France ne les défend plus depuis, longtermps, mais c’est nous qui devrions défendre nos intérêts, au lieu de critiquer ceux qui défendent les leurs (bien ou mal, c’est un autre vaste débat). « 

Qui a dit le contraire ou le nie, des noms des noms

 

« "Il est dans l’intérêt général des États-Unis d’encourager le développement d’un monde dans lequel les fossés séparant les nations sont comblées par des intérêts partagés. Et il est dans les intérêts économiques et politiques des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si des valeurs communes sont édifiées, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent." (David Rothkopf, directeur du cabinet de consultants Kissinger Associates “In Praise of Cultural Imperialism ?”, “Foreign Policy”, n° 107, Été 1997, pp. 38-53.)

Je crois que ce qui vous manque, c’est de comprendre que normalement, dans chaque nation du monde, il y a des gens pour dire ça. Le fait qu’on les écoute ou non est un autre problème. En tout état de cause, cela ne prouve rien. ce n’est pas parce que tel homme dit telle chose que cela devient vrai dans le quart d’heure. En l’occurence, si, plus haut, j’ai cité Huntington, c’est parce que le monde s’orient pas mal selon ses prévisions et pas celles de Francis Fukuyama, qui croyait effectivement en une uniformisation mondiale vers la démocratie libérale après la guerre froide (doctrine dite "de la fin de l’histoire). j’en ris encore. T « 

et donc oui la parole n’a pas toujours valeurs mais seuls les actes comptent et quand les actes suivent la parole on peut critiquer

« Le but du projet "English 2000" a été ainsi défini, de façon parfaitement claire : "exploiter le rôle de l’anglais pour faire avancer les intérêts britanniques en tant qu’étape de la tâche consistant à perpétuer et à étendre le rôle de l’anglais comme langue mondiale du siècle prochain."

Voici comment je vois les choses : les évolutions mondiales majeures sont généralement le fait de tendances de fond extrêmement puissantes. L’agitation d’un individu ou d’un petit groupe d’individu, qu’elle aille dans le sens inverse de la tendance ou qu’elle l’encourage, a finalement peu d’importance. « 

donc si nous ne sommes rien pourquoi venir discuter, mais selon moi il n’est jamais possible de deviner l’avenir sur le long terme tout est permis, l’histoire le montre amplement donc comment cela evolera nous verrons bien

« “Le reste du monde trouvera avantage à ce que les États-Unis défendent leurs propres intérêts, car les valeurs américaines sont universelles.“ Condoleezza Rice, conseillère du président George W. Bush pour les Affaires étrangères, 2002.

Oh, que c’est mal dit ! En réalité, elles ont une vocation universaliste, comme les valeurs françaises, en leur temps.

Les valeurs "américaines universelles" passent par l’objectif de la mondialisation anglo-saxonne, c’est-à-dire l’américanisation et l’anglicisation.

On en est très loin. « 

Oui et heureusement

Les partisans de l’impérialisme anglais sont généralement des anglophones de naissance ou d’adoption. Aux États-Unis, ses partisans les plus extrémistes prônent une langue et une culture unique parce que les Anglo-Saxons seraient le peuple choisi par Dieu pour coloniser l’Amérique du Nord et mener le monde vers la liberté. C’est la théorie du « choix divin » des WASP (White Anglo-Saxon Protestants), dont le président George W. Bush est le plus prestigieux porte-parole.

Vous voyez comme vous mélangez tout. Quand bien même cette théorie délirante aurait des adeptes, elle serait très loin de la réalisation.

« "Gordon Brown a affiché sa volonté de faire de l’anglais la langue “de choix” (sic !) dans le monde." (AFP 17.01.2008 — citation originale : "Mr Brown believes teaching English will quickly become one of Britain’s biggest exports. It could add a staggering £50 billion a year to the UK economy by 2010."

Vous avez la faiblesse de croire que les chefs d’etat dirigent leur pays et qu’il le représentent. On sait bien que tout les français ne se voient pas en sarkozy mais il ne faudrait pas oublier non plus qu’il ne dirige la France qu’autant qu’une figure de proue dirige un navire en perdition. C’est pareil pour les grands-bretons. « 

mais petit à petit les projets ce font plus ou moins rapidement

 

« "Le sujet des langues reste le grand silence de l’intégration européenne. Il y a eu beaucoup de mots sur les lacs de lait et les montagnes de beurre, sur une monnaie unique, sur la libre migration des citoyens de l’U.E. et la limitation de l’immigration pour les étrangers, mais la langue elle-même, dans laquelle on traite de ces sujets, reste en dehors des discussions. " Abram de Swaan, 1993, cité par le prof. Robert Phillipson dans International Political Science Review.

Parce que l’UE est conçue pour être et rester une organisation multilingue. « 

Ho et bien l’Ue elle a bien changer depuis l’idée originelle

 

 


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