Je ne comprend pas très bien l’attribut ’moderne’ dont se
pare la psychologie, y à t’il une psychologie ancienne
et une autre plus actuelle, ou n’y à t’il pas simplement
LA psychologie qui étudie des phénomènes psychologiques contemporains simplement différents de ceux que vivaient nos ancêtres ? mais bon qu’importe.
Quelqu’un en phase de dépression ou de grand questionnement subit un mental désaccordé, perturbé, perturbant et perturbateur, il se dirige souvent vers les ’psy’, psychanalistes, psychologues, psychiatres, ou quelqu’un qui
conjuge l’art d’exercer dans 2 ou 3 des ces disciplines.
L’impression commune ressentie et vécue par ceux qui se trouvent dans cette situation, est de ’tourner en rond’
dans un cercle qualifié de vicieux et culpabilisateur.
Mais au final le problème n’est il pas que l’on essaye de soigner, même si ce terme est un peu inadapté, un mental
avec les mêmes schémas que ceux dont il se nourrit, ne
faudrait t’il pas plus justement sortir du mental ?
Car pour mettre un peu de cohérence à un système qui
boucle, il faut d’abord en sortir, hors le questionnement
sur soi-même, le connais toi, toi même et le fameux
’je pense donc je suis’ cogito ego sum, permettent t’ils vraiment cette sortie ou la rende t’elle justement impossible.
Et puis ou et quand peut on apprendre se retour vers soi-même, rien n’est sérieusement enseigné à se sujet,
et l’enseignement de la philosophie reste très souvent
abstrait, déconnecté et surtout inapplicable - apprendre
et connaitre les oeuvres de peintres c’est bien, mais
de là à manier le pinceau et les couleurs... -
Hors hormis dans les domaines qui touchent à la religion et à la spiritualité et encore, ça dépend lesquelles, il
n’y à rien, quand encore, dans notre société, cette dimension de l’intériorisation n’est pas tout simplement niée ou suspecte.
Pourtant cette connaissance - observatrice - de soi même, de ses propres pulsions, interrogations, questionnements, de ses propres conflits internes et de leur déroulement est un fondamental incontournable du façonnage de sa psychée, de
l’être derrière l’ego, on y apprend à ne pas ’se faire avoir’ par soi même, à ne pas être le jouet de ses pulsions incontrôlées. On peut apprendre le Chinois, les équations
différentielles, le pilotage d’un avion, mais ou peut on apprendre comment connaitre le soi ?
Malheureusement nous passons notre temps à echapper à tout prix à notre nature profonde (appelons ça ainsi), le jeux,
les mondanités et autres occasions de fuites diverses, combien d’opportunitées sont présentent dans notre société moderne, distractions qui étaient bien moins accessibles auparavent. Résultat de celà, lorsque les difficultés frappent, ou lors d’une lourdre perte, pire lorsque l’on atteint le 4eme âge et qu’il ne reste plus rien d’autre que soit même, nu, non préparé, désarmé, désemparé et son ’mental’ 24h su 24, la confrontation devient terrible, insupportable, et l’on ne peut l’atténuer qu’à coups de médications, parce que rien ne nous y à jamais préparé, que la plongée dans cette dimension de l’être n’à jamais été vécue auparavant sereinement.
L’echec de la psychologie, désolé mais je parlerai aussi
psy-chanalyse-chiatrie ne viendrait t’il pas de ce que
l’on cherche à guérir le mental plutôt que de guérir du mental ?