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Commentaire de Jason

sur Des réunions secrètes à l'UE pour imposer les OGM


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Jason Jason 28 octobre 2008 17:33

Commentaire placé trop haut, comme souvent :

@ Antoine Diederick

Merci de votre réponse à ma très brève note. Vous évoquez la nature et la liberté, la première dans le sens d’une tradition et d’un respect comme envers une personne morale ou encore par une déférence due à une tradition somme toutes assez floue.

S’agissant de la nature, je ne pense pas qu’il s’agisse tant d’un respect que d’un usage réfléchi de ses innombrables possibilités. Ne connaissant pas la fin (dans le sens de fin dernière) de l’humanité, les décisions que nous prenons aujourd’hui d’exploiter les ressources de la nature doivent être faites avec la plus grande prudence. Ce n’est pas le cas de nos jours où le retour sur investissement et les préoccupations des actionnaires balaient toute réflexion sur un futur intelligent et bénéfique pour l’humanité.

Quant à la liberté, il existe des approches si différentes, avec des vues si diverses, qu’il m’est difficile de la cerner. Pour le mot libéralisme, assorti de définitions si différentes selon les pays (je pense aux USA, Angleterre, Allemagne et peut-être l’Espagne) et en ce qui concerne la France, le terme est si galvaudé en ce moment que son usage reste très délicat.

Tout cela semble paralyser toute pensée usant des termes cités ci-dessus. Le vocabulaire de l’époque de la révolution française, qu’on retrouve comme argument ultime de persuasion dans bien des discussions, me semble usé et abusé. Il faudrait le renouveler. Il faudrait cesser aussi d’utiliser des termes trop emplis d’ambiguïtés pour retourner vers une praxis qui décrasserait les idéologies et les slogans ambiants. Ce nouveau vocabulaire reste donc à inventer.

Les paysans dont vous parlez en fin de billet, ne m’impressionnent pas. Ils sont attachés à leur terre comme le galérien à sa rame. Il en reste quelque chose dans leur inconscient collectif. Je suis toujours étonné de leur ignorance abyssale en matière des choses les plus élémentaires de la biologie. Ils font très souvent une vertu de leur ignorance, ce qui est affligeant.

Pour le reste, restons prudents et résistons à la fureur ambiante, résistance que nous autorise le luxe relatif de nos sociétés. La liberté que je préfère, c’est celle de dire NON.

Cordialement,

Jason


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