• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Icks PEY

sur Banlieues : on a besoin d'un baron Haussmann plus que d'une armada de sociologues ou de psychologues


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Icks PEY (---.---.232.221) 20 octobre 2006 15:07

Merci pour votre article Patrick. Excellent, comme d’habitude.

Néanmoins, vous parlez du développement des banlieues lors des années 30.

Or, il me semble que la vraie explosion urbaine qu’ai connu la France, c’était pendant les trentre glorieuses.

Et pour cause ! Le baby boom produisait ses effets démographiques et cet élément était accentué par la nécessité de loger les réfugiès des ex-colonies, dont les expatriés d’Algérie (si je puis me permettre d’utiliser le mot « expatrié » sans déchainer les foules).

Autre élément qui aurait mérité un développement : les cité HLM construites dans les années 60’s, ou 70’s représentaient, à l’époque un véritable progrès urbain.

C’est peut être difficilement imaginable aujourd’hui, mais la notion de confort moderne qui parait évidente aujourd’hui était dans les centre ville tout simplement inconnue.

Les chambres de bonnes et autres appartements sous combles étaient pléthores après la WW2, les commodités étaient soit rudimentaires, soit sur le palier, parfois même la salle de bains était dans la cuisine !

C’est pour cela que les cités nouvelles représentaient des révolutions incroyables aux yeux de l’époque ! De l’espace, une chambre par enfant, des toilettes indépendants, des terrains de sports, des places de parkibng pour les autos ... vivre en banlieue était, au démarrage, un signe de réussite sociale !

Bien sûr, après, on s’est aperçu que le système banlieusard n’a pas résisté à la crise économique. Mais entre temps, la législation sur l’immobilier avait évolue, les travaux furent imposés aux propriétaires, surtout ceux qui louaient leur bien, des normes sanitaires et de sécurités, de mise au normes se sont mulitpliées : les appartement de centre ville ont rattrapé leur retard.

Par exemple, la loi de 1948 qui figeait des loyers exceptionnellement bas a été un frein considérable à l’amélioration de l’habitat puisqu’il n’était pas rentable d’investir dans ce genre d’appartement.

Qui aurait pu dire, à l’époque, que les banlieues finiraient comme aujourd’hui ?

IP


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès