• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Marcel Palace

sur Ou comment Lester Bangs se tua et cela ne changea rien : biographie d'un visionnaire malheureux


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marcel Palace 13 janvier 2009 18:11

Pourquoi malheureux ? parce que c’est l’impression que nous laisse le livre et parce qu’il le disait lui-même, tout simplement : la solitude lui pesait énormément, solitude affective bien sûr, mais aussi solitude professionnelle. Même à Cream, dont il était pourtant la tête de proue, il se sentait seul, hanté par une approche trop personnelle du monde musical et journalistique, de plus en plus en marge dans le monde stéréotypée du journalisme culturel, où l’intelligence n’est pas toujours une qualité.
Un peu comme pour Kurt Cobain, aduler Bangs uniquement pour ses saillies langagières ou son côté jusqu’au boutiste, c’est je crois, ne pas comprendre le personnage : son extrêmisme est la plus belle preuve de son mal-être intérieur, qui ne l’a jamais quitté. N’es-tu pas d’accord ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès