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Commentaire de njama

sur HIN1 : pourra-t-on refuser une vaccination obligatoire ?


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njama njama 17 juin 2009 21:21

Pour résumer et faire suite à mes commentaires précédents.
Un combat politique, voire juridique c’est pot de terre contre pot de fer. Le seul « espace » qui me paraît au delà de la loi, est bien ce petit pré carré déontologique de la rencontre médicale.
Il présente l’avantage de ne pas troubler l’ordre public, et celui de la parfaite confidentialité également :
l’article L 3131-1 du Code de la santé publique précité dispose que l’état d’urgence sanitaire ne dispense pas du respect de la vie privée des personnes et de la confidentialité des informations relatives à leur santé.

C’est aussi sûr et civique que d’être dans l’isoloir pour voter tranquillement. Résistance silencieuse en somme, et après le résultat ... 

Le seul point « public » qui pourrait être attaqué, est me semble-t-il de nature philosophique, la doctrine « utilitariste ». Mais en avons-nous le temps ?

«  Les vaccins ont des effets négatifs sur beaucoup plus de gens que ce que la régie de la Santé n’a jamais estimé. Pourtant on continue d’adopter la position pseudo-morale de l’utilitarisme pour justifier de ne pas effectuer les études scientifiques permettant d’identifier, qui est à haut risque, qui au plan génétique et biologique risque de souffrir de la vaccination et de ne pas être en mesure d’affronter une vaccination. Consentez à dire, oui, mais c’est le prix à payer, certains en souffrent, mais c’est pour le bien de la majorité. C’est pourquoi je m’oppose à l’argument utilitariste dans toute politique publique … parce c’est une forme dangereuse. »
Combien de personnes peut-on sacrifier ? 500 ? 5000 ? 500.000 ? Combien de personnes peut-on sacrifier au nom du bien commun … pour protéger le public de la maladie  ? »

(Retranscription citations Barbara Léo Fischer, présidente NVIC (centre national d’information sur la vaccination - Vienna, USA - Vidéo « Silence on vaccine »).

Note : L’utilitarisme est une doctrine éthique qui prescrit d’agir (ou ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être du plus grand nombre des êtres sensibles. Elle est l’idée que la valeur morale d’une action est déterminée uniquement par sa contribution à l’utilité générale. Jeremy Bentham (1748-1832) est le premier grand théoricien de l’utilitarisme, elle constitue le fondement de la philosophie morale et juridique anglo-saxonne depuis la fin du xviiie siècle.

La doctrine utilitariste repose sur deux grands principes énoncés par Bentham.
> D’une part, le principe du « calcul des plaisirs et des peines »  : l’homme est un être qui recherche le bonheur et celui-ci peut être obtenu par un calcul rationnel consistant à maximiser les plaisirs et minimiser les peines.
> D’autre part, le principe du « plus grand bonheur du plus grand nombre ».
Bentham, sensible à la justice sociale et au bonheur commun, considère que les actions justes sont celles qui contribuent à accroître le bonheur du plus grand nombre.

Bonne méditation.


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