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Commentaire de Emile Mourey

sur Besançon : Vesontio et son mystère


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Emile Mourey Emile Mourey 28 novembre 2009 18:08

@ Antenor

Un oppidum, plusieurs auteurs antiques l’ont bien expliqué, c’est la zône dans laquelle il est prévu qu’on se retranche et que l’on défend en dernier recours. La ville peut s’y trouver. Elle peut ne s’y trouver qu’en partie. Elle peut ne s’y trouver qu’à son pied, mais elle peut aussi se trouver à une certaine distance. C’est le cas de Chalon.

La ville de Chalon du III ème siècle, selon moi, s’est en effet étendue pour moitié dans l’île Saint-Laurent qui a pu être un refuge à l’origine, mais comme l’oppidum, toujours selon moi, se dressait sur la colline de Taisey, il y est resté.

La voie Dubis est parfaitement identifiable. J’en donne le tracé dans un de mes ouvrages non publié. Peut-être l’ai-je également indiqué dans un de mes ouvrages parus, je ne me rappelle pas.

Le problème de l’arc brisé est un des derniers de mes soucis. Pour moi, ce n’est pas très significatif quand il s’agit de petits bâtiments.

Autun n’était à l’origine qu’une station sur la voie de Mont-Saint-Vincent à Saulieu. Le quartier de Marchaux évoque un lieu de marché pour la région proche, un lieu d’échanges qui a pris de l’importance notamment avec la paix romaine jusqu’à devenir la ville éduenne de Mont-Saint-Vincent. Mais comme Mont-Saint-Vincent était déjà la citadelle, elle l’est restée.


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