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Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur Tempête Xynthia et réchauffement climatique


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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 2 mars 2010 12:00

Tous les journalistes ne font pas ce genre de propagande. Par exemple, Hervé Morin dans Le Monde rappelle ce qui s’était passé en 1999.

On paye, en revanche, la facture de plus d’un siècle et demi d’exportation incessante de capitaux. A présent, il n’y a plus d’argent chez nous pour des travaux d’infrastructure élémentaires. Pour ne pas parler des revenus des « élites »...

Voir notre article d’hier, déjà rappelé dans un autre commentaire :

Catastrophe Xynthia, fuite des capitaux et revenus des « ’chefs »

Le 1er mars, Le Monde diffuse un article d’Hervé Morin intitulé « Une dépression « explosive » atypique mais prévisible », évoquant le concours de circonstances qui a conduit à la rupture de digues lors de la tempête Xynthia et à des inondatios tragiques dans des zones comme la Charente-Maritime et la Vendée. Plutôt que d’une question de changement climatique, il semble s’agir, au vu des éléments d’information disponibles, d’une affaire d’insuffisance budgétaire sur le plan de la construction de digues et d’imprudences immobilières dans la définition de zones constructibles. Somme toute, des questions d’argent. Morin rappelle d’ailleurs l’inondation de la centrale nucléaire de Blayais, dans la Gironde, survenue en décembre 1999. Au même moment, le gouvernement de Lionel Jospin faisait l’apologie des délocalisations et de l’exportation de capitaux, jusqu’à la mise en ligne du rapport Lalumière pendant l’été 1999 par l’alors ministre Dominique Strauss-Kahn. Vendredi dernier, Médiapart a diffusé un article de Laurent Mauduit intitulé « François Pérol triple son salaire », annonçant que le président du groupe bancaire BPCE et ancien secrétaire général adjoint de la Présidence de la République sous Nicolas Sarkozy, François Pérol, pourrait percevoir en 2010 des revenus jusqu’à 1.650.000 euros. Depuis deux décennies, l’argent existe bien en France pour être délocalisé, mais pas pour répondre aux besoins de la population. Les exportations de capitaux français sont d’ailleurs permanentes depuis plus d’un siècle et demi. Quant à la crise, elle ne semble guère atteindre nos « élites » dirigeantes, « gestionnaires » et « managériales ».

 [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/03/01/catastr ophe-xynthia-fuite-des-capitaux-et-revenus-des-chefs.html ]

Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/


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