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Commentaire de patou

sur Les yeux du niqab


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cmoy patou 13 mars 2010 16:59

Dans les démocraties , il est d’usage de distinguer l’espace public de l’espace privé, que cette distinction ait ou non un fondement juridique et, notamment constitutionnel.

Ce qui permet de poser le cadre d’une vigoureuse protestation des personnes athées contre les ingérences religieuses dans l’espace public et les atteintes qui en résultent à leur espace privé personnel.

Il me semble nécessaire de rappeler cette distinction, pour protester contre les ingérences religieuses dans l’espace public et les atteintes qui en résultent.

Ainsi en est-il des détournements voire des blocages et de la privatisation ponctuelle de voies de circulation, rues consacrées a la prière et qui sont de véritables détournements de biens publics qui nous gènent en tant qu’usager de la voie publique car cela fait obstacle à notre liberté de déplacement.

Ces ingérences religieuses dans l’espace public ne peuvent se faire qu’en raison de la complicité même des États quand ceux-ci n’hésitent pas à interdire et à réprimer les manifestations d’opposition, de revendication, de contestation… de nature politique, sociale ou culturelle.

Les croyances et pratiques religieuses distributrices des diarrhées verbales des croyants et de leurs accoutrements , sont traités comme des faits publics et étalés à la une des médias publics, quand bien même ces médias sont privés !

De quel droit nous présente-t-on ces affaires privées comme de l’actualité publique, voire même de l’Histoire , alors que la mort d’un S.D.F., le suicide d’un chômeur, la condamnation à mort d’un blasphémateur, le viol d’une femme, l’assassinat aux prélèvements d’organes d’un enfant d’une favela… sont considérés comme des affaires privées et, de ce fait, soumis au traitement du… silence ?

J.C Cab


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