Puisqu’Allah a bien voulu qu’à Agoravox j’ai subitement et tout-à-fait inopinément de nouveau accès (merci Seigneur !) j’aimerais demander à l’envi un peu de prospective : permettez-moi donc d’en solliciter une once.

J’entends bien, sans toutefois le comprendre, qu’hallal, votre steak puisse vous répugner, que porcine votre côtelette vous dégoûte, ou qu’animal votre repas vous transforme en cannibale... Rien à foutre en 2 (3) mots, bien que dans cette véhémence prosélyte se gâche une énergie que j’aimerais bien voir canalisée vers de plus constructifs desseins.

Or ne voici que bal de la critique ou carnaval des désabusés. Un Occident vexé (ça ferait un bon titre de livre, ça), Une nouvelle Babel qui nous plongent en un de ces accidents de l’histoire où acculées devant leur vanités, il ne reste aux civilisations stérilisées que la solution de chercher un devenir dans la confrontation alors devenue la seule garante apparente d’une (possible ?) évolution. L’Islam, un système politique ? D’accord, plus, moins ou autant que l’« in God we trust » entendu ailleurs. Les dogmes ne s’entendent que socialement prolongés... sans ça ce n’est que de l’eau de vaisselle.... Voyez ce qu’est devenu le marxisme une fois politiquement « appliqué »...

Voici donc l’heur tant attendu où l’hémicycle devient le cycle, et où les extrèmes se rejoignent, celui où « l’historien » institue le résistant avant sa victoire et le terroriste avant sa défaite. Le temps ou le progressiste dépasse le conservateur ; celui où l’étiquette sociale est plus honte plus que fierté.

Voici venu le temps du désespoir... Heureusement, il y a Agoravox. Rendez-vous de l’intelligence, exultation des humanités bridées (brisées). Merci Cabanel, merci Deneb, Morice ou Catarina Segurana de dessiner vos prospectives et nos inhibitions. L’action stérile n’est plus un oxymore. De l’amour ne restent plus que masturbations coordonnées. Ainsi seront absouts les appels aux meurtres.

Cogito, ergo legitimus sum...