• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Roungalashinga

sur Iran : encore deux condamnations à la lapidation


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Rounga Roungalashinga 3 septembre 2010 12:44

La singularité de notre époque, c’est de pouvoir haïr au nom de bons sentiments, de valeurs humanistes...au nom des droits de l’homme je dois haïr toutes les nations ennemies des USA, au nom des droits de la femme, je dois haïr tous les musulmans de la terre surtout les femmes en burqa etc. et c’est déroutant...

Ce serait déjà beau si nos musulmaniaques pouvaient haïr. Leur dégoût vis à vis de l’islam n’est qu’un vague instinct de répulsion bien naturel qu’ils croient devoir à leurs valeurs humanistes. Cependant ils se défendent de toute haine car haïr ne fait pas très propre. Ils se maintiennent dans cet état de tiédeur morbide en se gardant de tout élan un peu exalté, un peu vivant, chose qu’ils redoutent de voir chez eux et exècrent chez les autres. Car il ne faut pas chercher plus loin la cause de leur répugnance : il s’agit simplement de la peur de ce qui est mort pour tout ce qui est vivant. Leur humanisme n’en est pas un car ils refusent d’admettre que l’intérêt de l’être humain réside dans la variété de ses passions et que la beauté du drame de la vie humaine vient des paradoxes qui l’animent. Il ne faut pas s’étonner qu’ils méprisent si souvent toute forme de foi véritable : qu’un être humain puisse être mû par une chose plus vivace que les froids calculs de sa raison les incommode fortement, ils refusent de voir cela et accusent l’ignorance, la bêtise, ou la crédulité. La libération de toute forme d’élan vital est ce qui les effraie le plus car pour eux c’est très dangereux (ils ignorent à tel point l’âme humaine qu’ils ne peuvent pas s’imaginer que l’expression de sentiments exaltés puisse conduire à autre chose qu’au meurtre). Ils ne reconnaissent aux religions que leur valeur morale, c’est-à-dire qu’ils n’ont rien compris. Les valeurs humanistes auxquelles ils s’attachent garantirait, pensent-ils un monde juste et équitable, mais ils oublient qu’il pourrait être peuplé par des robots. Moi qui aime le fun, la vie, l’humain dans ce qu’il a de plus dramatique, de plus lumineux ET de plus sombre, jamais je ne pourrais me sentir propre de ces humanistes fourestiens qui ne rêvent en définitive que d’un monde chiant.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès