Soutien total à cet article de Georges.
Pour ce qui me concerne, j’ai signé à l’âge de 30 ans un contrat d’assurance avec une mutuelle crématiste. Mieux vaut laisser la terre aux vivants, particulièrement en cette période de surpopulation galopante. Je n’ai que f. des chrysanthèmes une petite pensée par ci par là me suffirait amplement et encore. Contrairement à ce que la plupart des religions voudraient vous faire croire quand on est mort on est mort. Et dans le fond ce n’est pas si mal, je trouve l’idée de la vie éternelle beaucoup plus angoissante que celle de la disparition totale et définitive, et vous ?
Je ne peux résister à l’envie de rappeler un texte de l’autre Georges :
Dans les comptes d’apothicaire
Vingt ans, c’est un’ somm’ de bonheur
Mes vingt ans sont morts à la guerre
De l’autr’ côté du champ d’honneur
Si j’connus un temps de chien, certes
C’est bien le temps de mes vingt ans
Cependant, je pleure sa perte
Il est mort, c’était le bon temps
Il est toujours joli, le temps passé
Un’ fois qu’ils ont cassé leur pipe
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
Les morts sont tous des braves types
Dans ta petit’ mémoire de lièvre
Bécassine, il t’est souvenu
De notre amour du coin des lèvres
Amour nul et non avenu
Amour d’un sou qui n’allait, certes
Guèr’ plus loin que le bout d’son lit
Cependant, nous pleurons sa perte
Il est mort, il est embelli
Il est toujours joli, le temps passé
Un’ fois qu’ils ont cassé leur pipe
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
Les morts sont tous des braves types
J’ai mis ma tenue la plus sombre
Et mon masque d’enterrement
Pour conduire au royaum’ des ombres
Un paquet de vieux ossements
La terr’ n’a jamais produit, certes
De canaille plus consommée
Cependant, nous pleurons sa perte
Elle est morte, elle est embaumée
Il est toujours joli, le temps passé
Un’ fois qu’ils ont cassé leur pipe
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
Les morts sont tous des braves types