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Commentaire de apami

sur Don de rein dit « post-mortem » ou don de rein de son vivant : où est le bazar bioéthique ?


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apami 27 novembre 2010 21:33

Pour etre explicite, je pense que l’essence de l’être humain se trouve essentiellement dans son cerveau. on pourrait me greffer un corps entier, à partir du cou par exemple que je continuerais à dire la même chose. C’est tellement evident. Je pense donc je suis moi même.

Parler de la mort cardiaque est un raccourci commode du bon vieux temps. avoir ramené ce critère dans le champ des donc est juste un habile moyen d’avoir plus de bidoche à traiter.

Je comprends que les états de mort encéphaliques soient rares et qu’il peut exister des cas ou il n’y a plus aucune chance de survie (du cerveau donc) à court terme, et ou on peut considerer comme juste et équitable de pratiquer un prelevement d’organe. Mais ce que disent les textes (et c’est cela qu’il faut regarder) c’est juste « arret définitif du coeur », et là, je ne suis pas d’accord. Si on suit ce schéma Emmanuel Vitria était un mort marchant pendant 19 ans (et le professeur Edmond Henry , son chirugien un assassin). De plus le coeur n’est pas l’organe le plus vital... Un patient sans foie... n’a plus aucune chance si je ne fais pas erreur.

Il eut fallu définir l’état de mort comme un état de mort encéphalique, ou un état devant entraîner de manière irréversible la mort du cerveau, quel que soit les soins que l’on pourrait apporter.


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