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Commentaire de Philou017

sur Wikileaks, une vérité insoutenable ?


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Philou017 Philou017 5 décembre 2010 15:40

Encore du chaud !

WikiLeaks câbles : l’Arabie Saoudite est évaluée comme une menace plus grande à la stabilité irakienne que l’Iran


Bagdad dit qu’il peut contenir l’influence de voisin Chiite, à la différence du puissant ’État du Golfe qui veut un retour à la dominance des Sunnites

Des représentants gouvernementaux irakiens voient l’Arabie Saoudite, pas l’Iran, comme la plus grande menace à l’intégrité et à la cohésion de leurs câbles de département d’État américains d’état, répandus démocratiques débutants révèle.

Les préoccupations irakiennes, analysées dans un courrier envoyé de l’ambassade des EU à Bagdad à cette période à l’ambassadeur Christopher Hill en septembre 2009, représentent une divergence fondamentale sur les vues américaines et britanniques sur l’Iran vu comme un prédateur en Irak.

« L’Irak voit les relations avec l’Arabie Saoudite comme un défi majeur vu que l’argent venu de Riyadh est la plus stimulante des attitudes anti-chiites profondément enracinées et concernant les soupçons [saoudiens] qu’un Irak Chiite constituera inévitablement une nouvelle influence régionale iranienne, » écrit Hill.

« Des contacts irakiens l’évaluent le but saoudien (et celui de la plupart des autres états d’Arabe de Sunnite, aux degrés(diplômes) variants) est d’améliorer(augmenter) l’influence de Sunnite, diluer la dominance Chiite et promouvoir la formation d’un gouvernement irakien faible et fracturé. »

L’évaluation inattendue de Hill va à l’encontre de l’opinion communément admise que des activités iraniennes, manifestes et secrètes, sont le plus grand obstacle pour le développement de l’Irak.

Il alimente des affirmations, répandues après les attaques de 9/11,que la religieuse, conservatrice, politiquement répressive Arabie Saoudite, d’où la plupart des terroristes 9/11 sont venus de, est le vrai ennemi de l’ouest.

L’analyse de Hill a une pertinence contemporaine aiguë vu que les rivaux Chiite et Sunnite des blocs politiques, soutenus par l’Iran et les Saoudiens respectivement, continuent de se quereller au sujet de la formation d’un nouveau gouvernement à Bagdad, sept mois après mars suite à des élections nationales peu concluantes.

Hill dit que des leaders irakiens sont prudents pour éviter une critique dure du rôle de l’Arabie Saoudite de crainte d’offenser les Américains, alliés proches de Riyadh. Mais les ressentiments bouent au-dessous de la surface.

"Les officiels irakiens notent que l’on permet souvent aux explosions anti-chiites périodiques de figures religieuses saoudiennes de circuler sans sanction ou désaveu du leadership saoudien. Cette réalité renforce l’opinion irakienne que la religion saoudienne d’état de l’Islam Wahhabite des Sunnites pardonne l’incitation religieuse contre Chiite.« 

Hill ajoute que quelques observateurs irakiens voient des buts saoudiens comme positivement nuisibles. »Un article de presse irakien récent a cité des sources de renseignement irakiennes anonymes évaluant l’Arabie Saoudite comme menant un effort pour déstabiliser le gouvernement Maliki et finançant ’ l’offensive Al-Qaida actuelle en Irak ’."

Hill reporte que les Saoudiens ont utilisé des ressources financières et médiatiques considérables afin de supporter les aspirations politiques des Sunnites, exercent une influence sur des groupes Sunnite tribals et sapent le Conseil Suprême Islamique Chiite d’Irak (ISCI) et l’Alliance nationale irakienne.

Hill et ses interlocuteurs irakiens ne sont pas seuls dans leurs soupçons sur la politique saoudienne. Lors d’une rencontre à Ankara en février cette année avec un officiel du ministère des Affaires Etrangères turc , Feridun Sinirlioglu, a dit à un représentant américain que « l’Arabie Saoudite ’ jette de l’argent ’ parmi les partis politiques en Irak parce qu’il ne peut accepter l’inévitabilité de la dominance Chiite là ».

En retournant à une vision plus familière, Hill affirme que les efforts Iraniens ’une détermination claire « conduit aussi des efforts iraniens en Irak de voir un gouvernement sectaire, Chiite-dominé qui est faible, privé des droits civils de ses voisins arabes, détaché de l’appareil de sécurité des EU et stratégiquement dépendant de l’Iran ». Un tel résultat n’est pas dans les intérêts des EU, il note sèchement.

Mais il passe à Washington les arguments des officiels irakiens qui disent qu’ils savent comment « gérer » l’Iran. « Des contacts chiites ... n’écartent pas une influence iranienne significative, mais soutiennent que c’est au mieux géré par les politiciens Chiites irakiens qui savent comment traiter avec l’Iran. »Ces officiels maintiennent aussi que l’interférence iranienne« ne vise, à la différence de celui d’un certain voisin Sunnite, à l’excitation d’un terrorisme qui déstabiliserait le gouvernement ». Ils prévoient que l’intervention de Téhéran« créerait naturellement une résistance irakienne nationaliste, tant Chiite que plus largement, si d’autres n’interviennent pas ».

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Qui a dit qu’il n’y avait rien d’intéressant dans les câbles ?


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