D’accord avec EDDY.
Les syndicats de personnels du privé et aussi les évêques sont montés au créneau en disant clairement qu’ils exigeaient le maintien de leurs petits effectifs. Et les citoyens de ce pays laissent faire...ou même encouragent alors que l’école communale est le premier rempart de la République.
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=123
Dans mon département, par exemple à BRIGNAIS, on fait payer depuis
septembre un coût des études aux parents de l’école publique pour pouvoir
continuer à financer les classes maternelles catholiques alors que ce financement
est facultatif. Dans ma propre commune à CHESSY les MINES le conseil municipal
a voté une augmentation du prix du repas de la cantine pour les enfants de l’école
publique pour payer un personnel de service supplémentaire devenu nécessaire pour accueuillir
70 enfants de l’école catholique qui mangeaient auparavant ailleurs, la plupart
venant d’autres communes.
Le cahier numéro 13 du centre de développement de l’OCDE explique comment il faut détruire les services publics : ne pas toucher à la quantité (de classes, de places) mais rogner sur la qualité (moindre qualification ou formation des maîtres, surcharges de classes. L’école catholique sait cela et peut mettre en avant la qualité chez elle aux frais des contribuables majoritairement usagers de l’école publique.
Les citoyens choisissent leurs gouvernants à tous les niveaux dans le silence total sur ce sujet de liquidation de l’école publique.