@ Barthès : très bien, abordons donc les principaux problèmes de développement africain du point de vue de la démographie.

Partons du principe que cette analyse ne soit pas raciste : vous dites que chaque continent et pays doivent prendre leurs responsabilités dans l’avenir de la planète.

Je suis parfaitement d’accord avec vous sur la chose suivante :

Lorsque vous dites que l’Afrique doit juguler sa natalité, n’oubliez pas de parler également des natalités galopantes asiatiques, américaines et de façon générale, de toutes les puissances mondiales qui n’ont majoritairement aucune politique de ce point de vue-là.
Tout comme il n’y a toujours aucun progrès fait de la part des puissances mondiales en terme de pollution (protocole de Kyoto) et par extension, protection de l’environnement.

Je veux bien que l’on impose aux pays d’Afrique noire une natalité pondérée, mais n’oublions pas que les famines et guerres qui ravagent le continent se chargent déjà de réduire ou déplacer les populations, là où, à contrario, il n’y a en face aucune politique démographique établit dans les pays de l’émisphère Nord.

Vous soulignez très justement que si l’Afrique ne peut actuellement nourrir ses populations, elle ne pourrait donc décemment pas en nourrir le double ou le triple dans des décennies.
Sauf que le Nord, cencé être ’développé’, n’a, encore une fois, aucune politique en matière de maitrise de la natalité.

Je ne vois donc pas comment des gouvernements africains rongés par la corruption, ignorant tout du respect de l’état du droit, détournant les aides au développement et les populations saigné à blanc par la famine, pollution, exactions et autres misères pourraient penser au problèmes démographique. Là où même les puissances mondiales ne le font pas et continuent à soutenir des ’pseudos’ démocraties indépendantes en Afrique noire !

Avant même de parler de démographie, assurons-nous donc d’abord que les populations en question aient accès aux éléments de survie élémentaires comme l’eau potable, la nourriture, l’éducation, des logements et travail, des structures hospitalières dignes de ce nom ! Tout en arrivant à exister dans un Etat qui ne baffoue pas les droits de l’homme élémentaires !

Une fois ces besoins vitaux élémentaires satisfaits, et la dignité recouvrée, je suis convaincu que les populations africaines penseront à leur contribution au bien être de la planète.

Une démarche inverse me semblerait prématurée et simplement inconcevable d’un point de vue de la dignité et survie humaine.

Cordialement,