"Pour aller en prison en Seine-Saint-Denis, il faut
vraiment être multirécidiviste, et encore, il faut avoir commis des
actes très graves. Ça faisait trois semaines que j’étais à Drancy quand
un de mes collègues s’est pris un coup de couteau au niveau du cœur.
Heureusement, il n’a eu qu’une côte cassée car il avait un gilet par
balles, moi j’avais été assommé avec une chaise. On a interpellé la
personne sur place. Il a pris deux mois de prison et il nous devait 1000
euros qu’il ne nous donnera jamais, alors qu’il a essayé de tuer un
fonctionnaire. N’importe qui vous dira que c’était une tentative
d’homicide sur un agent de la force publique, or ça a été requalifié en
violence volontaire. Il y a vraiment un régime à deux vitesses en
Seine-Saint-Denis. Les juges qui font des erreurs ne sont jamais
sanctionnés et nous, si on fait une rayure, on y a droit. Du coup, on ne
dépose plus de plaintes, ça ne sert à rien."
Le problème, c’est que ce secteur est une vrai poudrière et que le souvenir des émeutes est encore frais dans les mémoires de nos responsables...
C’est triste à dire, mais nos politique en laissant pourrir la situation on engendré un vrai merdier qui place les policiers au pied du mur.
Rien de ce qu’ils pourraient faire ne pourrait solutionner la situation car le problème est avant tout économique et social (le cocktail chômage, désœuvrement, pauvreté y fait des ravages).
La solution est avant tout économique, sociale et politique... Le problème, c’est que la logique du système pousse au clientélisme électoral.
Conséquence : On laisse pourrir la situation en imposant le silence au fonctionnaires à qui on présente une interprétation très large de ce qu’est censé être le devoir de réserve.
Alors oui, c’est clair... Sarko vous mets sur un piédestal, mais il vous a dans le même temps clairement mis dans la merde en laissant pourrir la situation et en jouant l’opposition entre la police et le reste de la population civile.
Si vous cherchez la logique derrière tout cela, dites-vous simplement que son ami Martin Bouygues lui a très probablement suggéré que la privatisation de la sécurité civile était une bonne opportunité de business dans la France qu’ils sont entrain de nous préparer.
Cherchez pas les mecs... Vous êtes les victimes expiatoire d’un businessman qui vous coupe progressivement du reste de la population, vous manipule par calcul politique et n’hésitera pas une seule seconde à vous lâcher en vous taxant d’incompétence lorsque viendra le moment de vous remplacer par des opérateur privés.
Après il faut que vous compreniez bien qui est l’ennemi, mais faute de prise de conscience de votre part on pourra difficilement vous aider...