La chose est à considérer de haut en bas, et le principe est le même :
En haut (nation ; intérêt général) :
Le principe de l’émission de crédit productif public repose sur le principe suivant : un Etat (mais plus réaliste : des Etats ensemble) émet du crédit public souverain alimentant UNIQUEMENT des grands projets décidés par le parlement au niveau national, européen et international.
La Banque de France fait alors une avance au Trésor (c’est le trésor qui demande l’émission de crédit sur demande du parlement) , avec un taux de 1 à 2%. C’est ce taux qui, en retour du processus de création de richesses, va financer le fonctionnement administratif du pays : sauf exception, jamais un franc, un euro ou un quoi que ce soit ne doit être émis pour financer l’administratif : c’est ce qui empêche intrinsèquement l’inflation.
Ce principe a été inventé par Alexandre Hamilton (1791). Franklin Roosevelt l’a amélioré en éliminant la spéculation de l’équation avec le Glass-Steagall (1933) . L’idée fut reprise en France en 1945 sur proposition du Conseil national de la résistance, et abrogée en 1983 par Delors et en 1999 aux USA). Le 14 avril 2011, donc, la démocrate Marcy Kaptur a réintroduit ce principe au Congrès, mais Obama bloque.
En 2009, la Chine et la Russie ont commencé l’instauration d’un système international de crédit basé sur ce principe. Tout le monde en a entendu parler à la télé, évidemment :) :)
En bas (citoyen, intérêt général)
Tout comme le livret A a été créé pour financier les PME, le principe est toujours le même : du crédit qui est mis au service de projets servant l’intérêt général.