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Commentaire de 8119

sur Par quoi remplacer le principe du commerce


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8119 10 novembre 2011 17:35

C’est très intéressant, c’est sûr que c’est très difficile de transpercer les habitudes pour faire valoir un niveau d’organisation supérieur, à côté duquel le principe du commerce paraîtrait obsolète.

Pour arriver à cela il faut se demander ce à quoi rime le principe du commerce à l’échelle d’une société, qu’est-ce que c’est sensé faire ? (on parle de « main invisible que personne n’a jamais vue !).
Le fait est que inexorablement, tout sur terre soit devenu une marchandise, y compris les humains qu’on se refourgue dans des cartons (pour schématiser mais des fois c’est vrai !).
Et cela est fait sous l’égide d’un principe qui a été érigé en système, qui peut être qualifié de niveau organisationnel insuffisant pour répondre aux aspirations d’une civilisation.

La mouvance qui consistait à avoir un espace publics, produisant des biens et services que personne ne veut payer mais dont tout le monde a besoin (en premier, l’eau courante, puis les routes, puis les écoles, les hôpitaux...), ce courant a été inversé malheureusement. (et les impôts servent plutôt à faire des guerres d’accaparement des richesses).

Or la plupart des biens vitaux devraient être le fruit d’un travail collectif destiné à les rendre disponibles de façon équitable pour tous. Il peut même être question d’abondance de ces biens (pourvu que cela ne soit pas compris comme une abondance de déchets !)

Pour cette raison il est question d’imaginer le mécanisme, le système qui rendrait cela possible ( »système« au sens d’un logiciel, ou si vous voulez d’un moteur de voiture où l’élan donné par l’explosion produit la pression rendant possible la prochaine explosion, faisant que »ça tourne« , ou que »ça fonctionne« ).

On ne peut pas dire »le commerce a toujours existé, donc...", de nos jours, notre cortex est bien plus dense qu’il y a mille et cinq mille ans. Même il y a un siècle personne ne se souciait des pauvres, même on préférait leur reprocher la condition qui est la leur, ce qui les enfonce encore plus.
Devant cette prise de conscience, il est question d’envisager le mécanisme qui permette, dans la pratique, d’assurer les moyens matériels qui font une société humaine (c’est à dire les dispositions prises d’un commun accord dans l’intérêt général), et sur le plan moral, dans le but de voir les injustices aller en diminuant (là où, voyant tout devenir l’objet d’un commerce, on voit les injustices s’accroître ; et quelle que soient les pansements ou arrangements, même en l’absence de volonté de mal faire, elles continuent de s’accroître).

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La question de l’héritage est encore une autre voie d’accès à cette étude, car il y en a beaucoup ! J’avais simplement noté qu’il n’était pas inopportun de vouloir que les mineurs n’aient à disposer que des droits légaux, conventionnels et parfaitement égaux, et qu’aucune différence sociale n’aie à définir l’enfant.
Si l’argent est une somme de droits obtenus qui dépendent de chacun (tel que proposé), alors les salaires sont individuels, les enfants traités à part, et ainsi un père de 5 enfants ou un célibataire, avec le même salaire, reçoivent la même gratification en fin de compte.

(les autres articles : http://newworld.philum.org)


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