@ Ornithorynque
(et @ Serpico et lemouton)
L’hypocrisie
n’est pas le fondement des religions monothéistes. Elles furent selon moi, à
l’origine, une avancée positive de l’esprit des hommes, une utile réflexion sur
leurs capacités à tout comprendre. Une prise de conscience de leurs limites et
la découverte de « la transcendance », comme on dit, qui est une bonne
chose.
Mais
l’hypocrisie est devenue manifeste aujourd’hui parce que les institutions religieuses savent désormais qu’elles ont à choisir entre leur dogmatisme et le clair rejet de leurs
croyances monstrueuses.
Elles
choisissent malhonnêtement le maintien du dogmatisme qui conduit à l’une des
pires formes de violence durable (évidemment pas la seule comme vous le dites à
juste titre) mais qui conforte leur confort « moral » et leur pouvoir
temporel (*)
Mais
lemouton se trompe quand il répond au refus du réel de Serpico en évoquant les
« brebis galeuses » de l’islam.
Les
islamistes violents ne sont pas des « déviants ». Ils sont fidèles aux
consignes criminogènes du Coran et
ce sont, comme dans les autres religions, les institutions musulmanes qui sont les principales responsables de
la violence religieuse effective puisqu’elles continuent de justifier et
transmettre la croyance criminogène.
Au
risque de me faire détester encore un peu plus, je ne veux pas rater cette
nouvelle occasion de reproduire une fois encore mes
Neuf propositions pour
sortir de la violence religieuse (décembre
2006)
1/
La violence religieuse effective est toujours à la fois épouvantable et
banale puisque les religions
continuent d’enseigner que Dieu la commande ou l’a commandée
2/
Ce sont les institutions religieuses qui continuent de croire fondamental de maintenir intégralement sacrés leurs textes contenant les bases de la
violence religieuse
3/
La nécessaire désacralisation de la violence religieuse suppose une radicale
révision, par les institutions religieuses, de leur propre interprétation de leurs propres textes sacrés
4/
Le maintien de la conception criminogène de Dieu, jadis sacralisée, et celui de
la théologie criminogène qui la dogmatise ne sont nullement fatals
5/
La paix et la protection des Droits de la personne humaine sont impossibles
sans le rejet de la théologie criminogène
6/
Les sociétés défendant les Droits humains doivent exiger des institutions
religieuses qu’elles rejettent officiellement et sans ambiguïté la théologie
criminogène
7/
Le combat pour la désacralisation
de la conception criminogène de Dieu n’est pas un combat contre le tout
des religions
8/
Le choc des conceptions (pacifiste
et criminogène) au sein des religions
est le plus sûr moyen d’éviter le choc des civilisations
9/
C’est en exigeant d’abord la désacralisation de la violence dans leur propre
religion que les croyants pourront entraîner les pacifistes des autres
religions dans la même exigence.
(*)http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279  ;