Du patois MORVANDIAU, en passant par le FRANCAIS, à l’ ESPERANTO ...
Voilà du moins le parcours linguistique de mon épouse Léone.
Pour le mien ce fut du patois alsacien, en passant par le français à la langue internationale espéranto.
Chaque bébé entend, comprend et répète la langue maternelle, quelle qu’elle soit. Le chinois est simple pour les petits chinois.
Le morvandiau était donc le parlé dans la fermette de mes
beaux-parents du canton d’Arnay-le-Duc. A l’âge d’entrer à la primaire
la ch’tite Léone dut se mettre à cette langue étrangère qu’était sa
langue nationale : le français.
Idem pour le p’tit Eugène, dans son Alsace natale, vallée de
Guebwiller, qui de l’alsacien, langue germanique, dut réellement se
plonger dans la langue étrangère que fut le français à l’entrée au cours
préparatoire.
Au collège l’un et l’autre « firent » aussi de l’allemand, l’une à
Arnay, l’autre à Guebwiller. Avec plus de facilité pour Eugène, le
vocabulaire alsacien étant même plus ancien mais le même que celui du
haut allemand classique.
Plus dur pour Léone, qui après six années d’allemand scolaire ne sait
toujours pas mener une conversation dans cette langue étrangère.
Elle n’est pas la seule. Voyez autour de vous, si nécessaire.
Et puis les deux se sont rencontrés il y a maintenant presque un
demi-siècle, et se sont lancés dans l’étude de la langue universelle
Espéranto. Et là, ô miracle après quelques mois d’étude, tout seuls, ils
ont acquis un niveau tel qu’une conversation est soutenue couramment
avec des personnes, ayant bien entendu aussi fait l’effort de cet
apprentissage facile, des quatre coins de la Terre.
Nous voyons qu’il y a différents stades d’évolution linguistiques de l’Homme.
Langue maternelle familiale en premier. (morvandiau - alsacien).
Langue nationale en second. (français en France et quelques autres pays - Belgique, Suisse ou Canada, partiellement pour ces pays)
Eventuellement encore d’autres langues d’autres nations qu’il sera
très difficile de pratiquer sauf en cas de nécessité avec immersion
prolongée.
Le troisième niveau est celui où l’on aura assez évolué pour vouloir pouvoir parler avec des personnes du monde entier avec une langue neutre et riche : l’ ESPERANTO.
Il y aura un quatrième niveau la télépathie qui sera atteint quand l’Homme sera réalisé dans tout son potentiel. Le septième ciel ?
En attendant allez donc voir ici pour savoir à quoi ressemble ce merveilleux espéranto :
www.ikurso.esperanto-jeunes.org/
N’hésitez pas à le recommander à vos jeunes. Les miens - ces
privilégiés - le possèdent et ma fille a même fait des études de
médecine (en France à Strasbourg - doctorat, à Nancy - spécialisation,
et à Dijon en fac de pharmacie ) mais aussi à Pékin où les cours
étaient donnés en espéranto par l’Académie des sciences et techniques,
pour des étudiants en médecine de 17 pays.
Chez papy et mamie, dans le Morvan, nos petits-enfants s’initient à l’espéranto.
La France ne parle jamais de l’espéranto à ses écoliers. Un ami
professeur d’informatique à Paris, à l’âge de 54 ans n’en avait jamais
entendu parler. La France avait opposé son veto international, à son
enseignement généralisé. Elle rêve encore de la gloire passée de la
lingua franca du 18ème siècle où le français était parlé dans toutes les
cours d’ Europe.
Ses enfants chantent en anglais, parfois le baragouine un peu, mais
l’entonnent comme du dernier chic de bobos, lors de leur mariage, comme
j’en ai été le témoin l’an passé en l’église de Saulieu.
Vive le monde du Coca, des Mac’do et du ...Rund’up de Monsanto, qui empoisonne le monde entier, et nos agriculteurs en premier.
Avez-vous Une demie-heure pour apprendre l’Espéranto ?
Allez sur « l’Espéranto en trente minutes » que vous trouverez par Google.
Mi salutas vin. (Je vous salue.)