Bonjour,
faut-il que je réagisse vu le nombre de « moinsage » ? (moins sage ?) Parce
qu’il est parfois difficile d’en interpréter la signification (Avis
spécifique sur le commentaire ? Petite ou « grosse » vengeance pour une
position, politique ou non, prise ailleurs. Et le reste...)
Je vais le faire puisque vous vous êtes exposée (mais vous n’étiez pas obligée).
La nosologie (l’étude des maladies, leur catégorisation ou
classification), comme tout autre sujet, peut être l’objet d’un débat
sans fin. Qui plus est dans le domaine de la psychopathologie. Parce
qu’il y est question de souffrance dans un univers aux dimensions et aux
limites plus floues qu’elles ne le sont à priori dans l’espace
somatique.
Alors psychose OU sociopathie...... Les choses ne sont pas aussi simples. Tout simplement.
Structures ? oui, sans doute, peut-être, mais à quel niveau, degré, importance de pathologie ?
Ca peut être psychose ET un tout petit peu de psychopathie !!... Ou un
tout petit peu de psychose ET un tout petit peu de psychopathie.
Pas-psychose ET pas-psychopathie. « Etats limites ». Ou rien de tout ça...
etc, etc... Et on peut remplacer ET par OU....Et c’est quoi un tout
petit peu de psychose par rapport à la névrose ? Et un petit peu de
sociopathie par rapport à la névrose ? Bref on peut ne pas en finir.
Or on s’en fout un peu. Ou beaucoup.
Ou pas du tout.....
Mais en réalité ce qui importe c’est ... la souffrance. Non ?
Et sa gravité. (Et on n’a pas forcément besoin de catégorisations étanches pour s’en faire une idée. Il y a d’autres critères pour dire si c’est grave, moyennement ou bénin.)
Et puis surtout ce qui importe c’est... la manière d’y répondre (et ça c’est aussi abordé dans le film).
(Et parfois il suffit de dire : « c’est pas grave », quand ça n’est pas
grave, pour que ça ne soit plus « grave » du tout, mais qu’on a eu peur
que ce le soit....)