Dans le même temps, la
politique menée visait à détruire le secteur public avec la
Révision Générale des Politiques Publiques. Aujourd’hui cette politique porte aujourd’hui ses
fruits avec 30 fonctionnaires en moins par an avec les conséquences évoquées supra.
- Avec une moitié de la
France payée avec un SMIC calibré à150 € au dessus de seuil de
pauvreté,
- Avec un gouvernement
qui continue à subventionner les heures supplémentaires alors que
le chômage explose ( autour de 8 millions de personnes, le chômage
de catégorie A est une escroquerie pour édulcorer la réalité)
- Avec le bouclier fiscal
qui a consisté à distribué des chèques de 200 à 300 000 € aux
plus aisés,
et bien oui on comprend
que les Français soient déprimés et ne croient plus en l’avenir.
Pour mémoire, la doxa
libérale s’appuie sur les fondamentaux suivants : (politique Reagan,
Bush, Sarko), suppression des impôts pour les plus riches, pour
relancer l’investissement et l’Etat minimum au programme.
La conséquence de cette
politique se traduit par un creusement des déficits. En France, plus
700 milliard en 5 ans et une explosion des déficits publics. Le
rapport Seguin de la Cour des Comptes mettait l’accent sur le fait
que la crise n’intervenait que pour 30 % dans les déficits de la
France.
Ces déficits n’ont
d’autres objectifs que de substituer au public le privé. Pour
exemple, le déficit de la sécurité sociale a pour parallèle la
montée en puissance de Malakoff-Médéric qui est présidé par
(dévinez qui ?) : Guillaume Sarkozy, le frère du président). Nous
pourrions aussi parler des Stés d’autoroutes ou des partenariat
Public-Privé qui seront bientôt le scandale des années 2010,
etc....Les entreprises du CAC 40 payent en moyenne 11% d’impôts sur
les sociétés et le manque à gagner est d’environ 50 milliards par
an.
En conclusion de tout
cela, oui, ce qui déprime le plus les français, c’est la politique
faite pour les 1% (actionnaires, banquiers, CAC40) et l’absence de
toute équité dans la distribution des richesses. Ce qui déprime
les français, c’est aussi que cette politique est sans issue. Les
banques préfèrent spéculer plutôt que de prêter à ceux qui en
ont besoin, Aujourd’hui, la consommation s’écroule car le pouvoir
d’achat s’effondre avec l’explosion de la précarité, du chômage et
du lendemain.
La déprime est aussi à
la mesure de ce qui avait été promis : Travailler plus pour gagner
plus, avec moi, il n’y aura plus de sans abris dans la rue, etc....