Extraordinaire de lire ce genre de choses :
" Les manifestations sur place d’habitants, de divers collectifs, etc,
sont assez étonnantes, venant d’une population, issue d’une région, la
Bretagne, entourée par la mer et si proche de cet élément, grande
pourvoyeuse de marins, d’industrie navale, de pêcheurs, et qui semble
tout d’un coup oublier que la rudesse de cet élément a forgé au cours
des siècles l’élaboration de règles spéciales et dérogatoires du Droit
terrestre et qui ne s’appliquent qu’en mer."
Les fortunes de mer proposées par les marées ( pour paraphraser le pseudo de l’auteur) était d’une autre qualité que ces rejets nauséabonds.
Il ne s’agit même pas d’indemnité compensatoire, aucune ne peut compenser les désastres écologiques liées au pétrole. Promenez vous entre Gavres et Quiberon, et vous verrez sur le sable de ci de là ces épanchements visqueux, ces galets noirs de mazout amenés par la marée. Bien sûr, les professionnels du tourisme et des médias cachent au mieux cette réalité, la transformant en joyeuse foire à la découpe.
Pour revenir au fric, ça restera une misère évidente, loin même de ce que l’assureur de cette épave naufragée touchera, mais je me refuse à prolonger un débat sur de pareilles bases, qui éloignent le vrai sujet : La prédation permise