Bonsoir Libère-Terre.
c’est surtout le type d’ondes qui interfère (on n’en a de plus en plus
de certitude) sur la cellule... pas seulement pour l’échauffement des
ondes (effet thermique propre aux micro-ondes) mais bien pour le
parasitage du fonctionnement cellulaire, qui utilise des courants
électriques basse fréquence.
Vous faites allusion au caractère pulsé de ces ondes qui pourraient
avoir une action à partir d’effets non thermiques.
L’hypothèse avait été soulevée en 1997 avec l’étude Repacholi sur des
souris prédisposées au cancer. Mais l’étude
Repacholi a été invalidée par deux réplications plus précises. Il s’agit donc d’une hypothèse qui, à ma connaissance n’a pas été démontrée. Ces impulsions ne se différencient pas d’ailleurs de celles de la télévision qui émet depuis 50 ans des impulsions (entre autre) avec la synchronisation des trames.
On pourrait penser que la puissance des antennes est plus
qu’insuffisante pour générer des effets. Sauf à courte distance, or le
nombre d’antennes de faible portée se multiplient. Or n’est pas pris en
compte la notion d’interference à plusieurs champs qui (c’est bien connu
en radio fréquence) génère des fréquences parasites aux effets
surprenants.
heu ? des « effets surprenants » ??? pour moi si plusieurs champs interfèrent ils génèrent alors des intermodulations, ce qui est un grand classique de la radioélectricité. si l’on prend par exemple une fréquence de 400 MHz et une autre de 500 MHz, il pourra se produire des fréquences parasites de 500+400 et 500-400 soit 900 et 100 MHz lesquelles sont susceptibles de parasiter des récepteurs travaillant à ces fréquences. Et comme les choses ne sont pas simples, le produit de ces intermodulations peut aussi se combiner et engendrer encore d’autres fréquences parasites.
Ajouter à ceci qu’il y a déjà eu le cas (inexpliqué à ce jour) de
personnes pouvant dire si oui ou non un appareil émetteur (portable,
caméra...) était allumé, alors que normalement il était impossible que
la personne à distance puisse le savoir. Et ce avec un taux de réussite
de 100% et en indiquant exactement le moment de la mise en marche...
Si vous avez une référence ca m’interesse, parce que je n’ai pas connaissance d’une seule expérience validée ayant permis à quelqu’un de dire si un matériel distant émettait ou non des ondes (en environnement civil bien entendu).
Dans un premier temps j’ai été sceptique devant le problème, et sûrement
la plupart du temps les ondes ne sont pas nocives vu la puissance
résiduelle, par exemple dans une pièce construite avec du béton armé.
Mais devant la profusion des antennes et quelques témoignages
percutants, je serais plus réservé sur le sujet.
On comprend que c’est une façon de parler mais le terme « d’ondes nocives » n’a pas d’existence scientifique. Ce n’est pas l’onde en soi qui peut être nocive, c’est la dose. Et l’effet produit varie selon la fréquence. On a donc déterminé des valeurs d’expositions qui varient en fonction de la fréquence. Par exemple la bande de fréquence la mieux absorbée par le corps humain est comprise entre 10 et 400 MHz, au delà la pénétration est moindre d’ou des normes d’exposition plus basses entre 10 et 400MHz. etc...
Je me contente de faire remarquer qu’il y a en permanence une tension
électrique bien réelle dans l’environnement (parfaitement mesurable j’en
ait fait l’essai) et qui s’additionne avec le nombre de fréquences. je
pense qu’une seule fréquence isolée ne pose pas de problème mais que
l’ensemble lui n’est pas étudié : c’est peut-être du brouillard E.M. qui
vient le problème de certains.
Pas étudié ? mais si bien sûr ! et depuis très longtemps mais pas au départ pour des questions d’interrogations de santé publique. Ce qu’on n’appelait pas encore Compatibilité électromagnétique existe depuis le début de la radiodiffusion dans les années 20, lorsqu’on a commencé à antiparasiter les allumages des automobiles, les moteurs électriques etc.. qui provoquaient d’épouvantables brouillages radioélectriques. Pour en revenir à l’idée de brouillard d’onde, c’est en partie un mythe parce que les champs électromagnétiques ne s’additionnent pas comme le pense le sens commun. Quand il y a plusieurs émissions, les ondes ne s’accumulent pas de manière algébriques mais quadratiques, c’est à dire que 2+2 ne font pas 4 mais 2,8. Le rapport SUPELEC 2003 écrit d’ailleurs que : « la décroissance rapide entraine qu’en utilisation normale, avec une distance de l’ordre de 1m entre chaque antenne de portable, il n y a pas d’effet cumulatif, seule compte l’exposition de l’utilisateur au champ généré par son propre équipement radio. » (étude de dosimétrie Jean-François Viel 2009)