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Commentaire de alternotre

sur Financement régional mais décision centrale


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alternotre 19 mars 2012 17:17

« Aérotrain est un joujou qui aurait couté un max.. » Sur quelles informations basez vous ce jugement ?

Voici pour votre gouverne quelques éléments de réflexion :

- La première ligne anticipée d’Aérotrain devait relier Lyon à Grenoble en 1968 pour les JO.
- La vitesse d’exploitation commerciale, en 1968, devait être supérieure à 250 km/h.
- Le coût au km d’une ligne LGV s’entend en moyenne de 18 Millions d’euros au Km.
- Le coût au km d’une piste double d’aérotrain s’entend de 4 à 5 Millions d’euros au km.
- La distance de freinage à minima d’un aérotrain est de l’ordre du 1/2 kilomètre. En crash stop on considère plutôt 900 m et en usage normal on en est à moins de 2 km. Par comparaison, le crash stop d’un TGV demeure sur les 2000 / 2500 mètres.
- Pour un TGV, la distance d’exploitation à minima séparant 2 gares est supérieure à 150 Km. Sur un aérotrain 50 km sont d’ores et déjà suffisants.
- Les aiguillages « Aérotrains » sont un détail technique réglé depuis 1972.
- Un TGV se limite à des pentes inférieures à 3% bien qu’il puisse grimper 5%, techniquement parlant. Un aérotrain peut aller, au besoin jusqu’à 10%, voire légèrement plus.
- Un aérotrain développe une charge de 300 kgs au mètre carré... Soit ce qui est supporté par une dalle classique d’une maison individuelle. Pour être plus clair, il est tout à fait possible de faire rentrer un aérotrain dans un bâtiment existant sans pour autant avoir besoin de reconstruire toute une gare neuve.

Si la France avait fait le choix de l’aérotrain, Orléans serait aujourd’hui à 20 minutes du coeur de paris.

Si la France avait fait le choix de l’aérotrain, pour le coût d’investissement du réseau LGV actuel, le réseau « grande vitesse » aurait été 3 à 4 fois plus étendu. Le maillage des 12 métropoles d’équilibre du territoire aurait participé à modérer l’hyper centralisation économique d’île de France. La pression immobilière en aurait été d’autant réduite.



Si la France avait fait le choix de l’aérotrain, la nation aurait bénéficié d’un système de transport autofinancé. Cela aurait peut être contribué à éviter la dégradation du réseau ferroviaire classique, tout cela au bénéfice d’un fer routage apte à desservir le coeur des villes..


Comme explimé plus haut, l’aérotrain souffre un peu trop du « on dit »... Et pourtant, vérifier les sources est une chose on ne peut plus simple.


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