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Commentaire de C BARRATIER

sur Tous dans la rue le 1er Mai, avec les travailleurs


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 C BARRATIER C BARRATIER 28 avril 2012 20:22

Les héritiers des prétendus aristocrates de tous les pays ont toujours voulu faire du 1er mai une fête de l’oppression contre les syndicats qui ont arraché des droits aux salariés. LE PEN détourne la fête en une fête catholique de soutien à la royauté via sa sainte Jeanne d’Arc. Pétain avait changé la devise républicaine liberté égalité fraternité en Travail Famille Patrie. Sarko ne fait pas autrement. Il est plus virulent que Pétain là-dessus, il est d’une famille qui ne tolère pas l’idée d’égalité. Un prétendu noble hongrois. N’oublions pas que lors de la Révolution les aristocrates avaient fui dans les royautés voisines pour combattre la France.

Dans la même veine vous trouvez aujourd’hui les profiteurs enrichis qui menacent de partir à l’étranger et vous donneraient des leçons de patriotisme.

 

Rien n’a changé. Les élections de 2012 en France n’ont pas d’autre enjeu. Les mêmes aristos puants et feignants vont vous donner des leçons de travail, la pieuvre est toujours là.

Voir dans la table des news :

« République : Résister à la pieuvre libérale et intégriste » 

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=204

 

Notre fête du travail, la vraie, vient en fait des Etats-Unis.

 

En effet, les syndicats américains firent grève en 1886 pour la journée de travail à 8 heures

En 1884, les principaux syndicats ouvriers des Etats-Unis se donnèrent deux années d’actions pour imposer une

limitation de la journée de travail à huit heures.

Ils choisirent la date du 1er mai pour engager leur lutte pour se calquer sur les habitudes des entreprises

américaines qui entamaient à cette date leur année comptable.

Le 1er mai 1886, après deux années d’actions, beaucoup de travailleurs obtinrent satisfaction de leur employeur.

Mais pour les autres le refus patronal engendra un mouvement de grève d’une grande ampleur.

Les affrontements entre les manifestants et les policiers firent plusieurs morts.

En mémoire de cette journée de lutte, la 2ème Internationale socialiste réunie à Paris en 1889, décide de faire du

1er mai une journée de revendications ouvrières.

Et cette journée de lutte nourrit l’histoire de France de souvenirs parfois sombres.

Le 1er mai 1891, à Fourmies, une petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle tourne au drame.

La troupe tire à bout portant sur la foule et, fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans.

En France, au début du XXe siècle, il devient habituel, à l’occasion du 1er mai, d’offrir un brin de muguet,

symbole du printemps en Île-de-France.

Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée.

Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain, instaure officiellement le 1er Mai comme « la fête du Travail et de la

Concorde sociale ». À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT

(Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François

Darlan, le jour devient férié, chômé et payé

Toutefois, en avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération. Celui-ci fait du 1er mai un jour férié et payé... mais n’en fait pas pour autant une fête légale et ne le désigne pas officiellement comme Fête du Travail.

Ce n’est que le 29 avril 1948 qu’est officialisée la dénomination « fête du Travail » pour le 1er mai.

Aujourd’hui aux Etats-Unis, bien que le 1er mai soit né dans ce pays, le « Labor Day » est fêté le 1er lundi de septembre.

 


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