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Commentaire de tchoo

sur Voilà pourquoi la sécurité sociale Alsacienne est bénéficiaire


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tchoo 28 mai 2012 18:17

Je ne sais pas si ce que écrivez sur l’Alsace est vrai, mais ce que vous écrivez sur les agriculteurs, leurs cotisations et leurs revenus est partiellement faux, et procède d’une vision erronée, même si le résultat final est approchant :
- les agriculteurs ne déclarent pas n’importe quoi comme revenu ou ce qu’ils veulent bien, mais ils sont imposé soit au forfait (un revenu forfaitaire est déterminé par l’administration en fonction des régions et des cultures), soit ils sont imposé au bénéfice réels avec des règles bien précise à appliquées qui nécessite bien souvent le recours à un expert comptable pour y arriver.
Bien évidemment comme dans toutes corporations, il y a toujours des petits malins qui cherchent à contourner la loi et déclarer le moins possible (chez les riches et ultra riches aussi).

Le forfait à longtemps été défendus par les plus riches des agriculteurs (cf céréaliers des grandes régions française) en mettant en avant, par l’intermédiaire de leurs syndicats corporatiste le bien fondé d’un tel système pour la petite exploitation agricole familiale du sud de la France, en faisant des ces agriculteurs là des alliées objectifs d’un système qui profitait avant tou au plus aisé.
Lors de l’instauration du régime du bénéfice réel, certains agriculteurs de ces régions du sud, ce sont ainsi aperçu que leur imposition était bien supérieure ce qu’il devait en être au vu de leur revenu réel.
Les cotisation sociales étaient ainsi payés sur ces revenus forfaitaires mal répartit.
Aujourd’hui, pour bon nombre d’agriculteurs d’exploitation petites ou moyennes, les cotisations MSA sont très lourdes à portér pour une couverture d’Assurance maladie correcte, mais pour une retraite de misère, dépassant rarement les 700 à 800€ par mois.
Encore une fois, le système qui a perduré pendant des décennies, à profiter à une frange aisée de cette population et ses dérives sont aujourd’hui supportées par l’ensemble de la profession aidée en plus de l’ensemble des contribuables français.
Ceci dit, rassurez vous, la population agricole est passée de près de 3 000 000 au début des années 80 à à peu près 600 000 aujourd’hui, et nous nous acheminons vers un chiffre de 400 à 350 000 pour la fin de cette décennie.
Je ne parle là que des exploitants, chef d’exploitations et pas des salariés agricoles


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