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Commentaire de SATURNE

sur Drogues : Cynisme, hypocrisie et défaite morale de la droite française


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SATURNE SATURNE 8 juin 2012 13:57

@L’ateur,
D’ordinaire, vous étes limpide et précis, mais là, je peine à comprendre où vous voulez en venir.
Si vous alertez sur la menace que constituent les « Etats faillis » ou les « quasi-états » de certains oligarques issus de la criminalité organisée transnationale (Guinée Bissau, Mexique, etc) et leur porosités avec les appareils d’état locaux, et donc , à terme, pour la sécurité et la stabilité ( notamment économique) des Etats dits normaux, on vous suit, mais ce n’est pas vraiment nouveau.
Mais quel rapport avec la dépénalisation du canabis, ou à un changement de politique face aux drogues ? Quel rapport avec les armes ? ( sauf à faire de la bouillie pour chat style Rauffer, qui, pour 1.000 euros de l’heure, court le vaste monde criminologique pour nous dire sans rire que « tout est dans tout et inversement », ce qui justement fait bien rire).
Bref, l’article est confus.
Du reste, vous donnez vous même des limites à la pertinence de vos propos en citant avec raison la phrase « lutter contre les traficants a désormais peu avoir avec les drogues et tout à voir avec les Gouvernements ».
Certes. Mais alors nous parlons d’autre chose : de la difficulté à criminaliser les grands cartels et OCG qui sont à présent du grand affairisme organisé et plus du crime organisé. Dont les activités criminelles initiales (nécessaires pour pénaliser le blanchiment) sont soit prescrites, soit sans lien territorial dans un pays européen donné pour qu’un juge s’y interesse.
Bref, si certains veulent prendre 20% de Renault ou acquérir une respectabilité en achetant des parts dans une société connue pour diluer leur réputation criminelle initaile -schéma connu- , c’est en effet un enjeu d’Etat et de sécurité économique, mais ça n’a plus de rapport avec la drogue, ni méme avec le code pénal, qui peine à incriminer ces prédations hélas devenues légales.
Pour un oligarque russe de Gazprom, ou un letton de la Rietumu Banka (je ne choisis pas ces noms au hasard, vous l’observerez, vous qui connaissez la question) , bronzer dans la piscine de sa villa à St Jean Cap Ferrat ou en Toscane avec deux call girl n’est pas interdit. C’est bien le problème.
Ces gens -là, un mai américain a tendance à les désigner pertinement comme les « too big, too late ».


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