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Commentaire de Pierre Régnier

sur Quand la pédophilie n'est pas mise à l'index


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Pierre Régnier Pierre Régnier 10 août 2012 16:30


@ Loatse (du 10 à 01 h 47)

 

Vous ne m’avez pas compris. Mon commentaire visait à faire prendre conscience à la future journaliste que les crimes pédophiles de religieux professionnels, dans l’église catholique et dans les autres structures de responsables religieux, ne sont qu’une petite partie de la relance actuelle de la violence religieuse.

 

Et que celle-ci a progressé partout, ces dernières décennies, principalement sous la pression de l’islam et des islamistes qui, eux, PRATIQUENT les pires de toutes les violences religieuses. C’est ce que j’ai tenté de montrer dans mes nombreux articles sur ce sujet, notamment ici :

 

http://www.centpapiers.com/la-decennie-au-profit-des-enfants-du-monde-va-finir-en-catastrophe/76309

 

et ici :

 

http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

 

(trois sites ont publié ce second texte, dont Agoravox mais avec des erreurs de ma part qui compliquent la lecture. C’est pourquoi je propose dorénavant celle-ci sur le site « Savoir ou se faire avoir », que je trouve particulièrement utile à ce genre de réflexion, dans une liberté responsable exemplaire).

 

Mais je suis bien d’accord avec vous, le fait que les crimes pédophiles dans l’Eglise, et l’entêtement de la hiérarchie à vouloir les minimiser et les faire échapper à la Justice de tous - ce qui est bien exposé par consti - est un progrès dans cette terrible époque où entrent nos enfants.

 

Il y a d’autres progrès, par exemple celui qui est représenté par l’excellent livre "Qui est Dieu ?" de Jean Soler. Très vite à sa lecture on voit que la plus utile démarche de l’auteur est dans son combat pour l’honnêteté dans l’étude de l’histoire religieuse et dans l’utilisation des éléments apportés par d’objectifs chercheurs précédents (dont lui-même durant toute sa vie d’essayste).

 

Mais les réactions à la publication de ce livre ont laissé penser que la saine prise de conscience est encore très faible et que, même chez de prétendus athées défenseurs de la laïcité républicaine, c’est la protection de la prétendue « vérité » révélée qui doit être protégée avant tout, même quand il s’agit de croyances criminogènes.

 

On procède un peu plus vite que durant les siècles qui nous séparent de Richard Simon et de Spinoza, mais l’avancée dans l’honnête traitement critique de la religion reste très lente et, compte tenu de l’épouvantable progression de l’islam, il y a de quoi rester très pessimiste.

 

Ce qui domine c’est toujours : quelles que soient les tricheries des « dignitaires » des églises il faut les respecter.

 

C’est pourquoi je trouve nécessaire que les étudiants journalistes se penchent sérieusement sur ce sujet, sur lequel leurs confrères d’aujourd’hui continuent, pour la plupart, de tricher aussi manifestement que les institutions des monothéismes.


Et il est bien évident que ce n’est pas dans les amphis de ce qu’est devenu Sciences Po qu’on le leur dira. (voir éventuellement aussi à l’adresse ci-dessous).


http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ceux-de-la-gauche-qui-ne-veulent-77346



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