• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Pierre-Joseph Proudhon

sur Nettoyons bénévolement la planète mes Frères !!!


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 21 août 2012 00:29

Bonjour.
J’essaye d’aller le plus souvent possible dans la campagne pour acheter des produits frais et NATURELS (sans label « bio » mais cultivés par des paysans que je connais depuis mon enfance).

Ça devient de plus en plus dur, et il faut parcourir 30 km sur des routes de montagne, mais le résultat est incomparable. Des patates qui ont un VRAI goût de patates, de la VRAIE viande de vache qui a passé sa vie dans les prés, des poireaux qui ont poussé sans engrais ni pesticides, et arrosés à l’eau de source (garantie sans phosphates et peu polluée car l’eau provient de zones d’altitude inhabitées).

Par contre, il n’y a que des légumes de saison, qui sont souvent « pas cosmétiquement corrects », et qui pourrissent rapidement (sans conservateurs ni autres saloperies chimiques les moisissures, les bactéries et les insectes se précipitent dessus, ce qui est un gage de pureté).

Et je ne vous parle pas du lait FRAIS de vache encore tiède, pas écrémé, plein de vitamines et
d’anticorps. Un vrai régal.
Je ne digère PAS DU TOUT le lait industriel (ça me colle des diarrhées phénoménales) mais paradoxalement le lait frais (surtout bien chaud et directement tété au pis de la vache) me fait le plus grand bien.
Mais il est interdit à la vente. Le lait DOIT être pasteurisé. Loi de merde ! Nos ancêtres se sont nourris de lait frais et ont très bien vécu pendant des millénaires...
Quant à la crème fraîche, extraite à la louche du pot de lait, quelle saveur !!!. Et quant on baratte cette crème on obtient du VRAI beurre bien jaune, plein de vitamines et à la saveur incomparable.
Ça ne fait pas marcher l’industrie ni le commerce, et de plus ces produits laitiers sont INTERDITS À LA VENTE !!! Bientôt il sera interdit de respirer l’air directement, même s’il n’est pas pollué. Il faudra porter un masque à oxygène et payer pour remplacer les bonbonnes, sous peine de lourdes amendes. Pour « protéger notre santé » bien sûr.

Pour résumer, rien ne vaut un ami d’enfance paysan en montagne qui élève et cultive « à l’ancienne » pour ses propres besoins et pour rendre service aux copains.

Inconvénient : quand on lui achète des tomates, il faut les consommer dans les 48 heures qui suivent la cueillette. Ensuite elles pourrissent, même au réfrigérateur. C’est tout à fait normal pour une tomate « naturelle ».
Quand je vois que les tomates des supermarchés qui restent fermes et « belles » 15 jours après avoir été achetées, même conservées à l’air libre à plus de 30°C, j’ai des doutes sur les qualités nutritionnelles de ces « machins ». Et surtout mes amis les insectes n’y touchent pas et s’en tiennent éloignés comme de la peste. Étonnant non ?
Et quand on compare le goût, il n’y a pas d’hésitation : Les tomates « industrielles » ne méritent même pas de finir dans la cuvette des WC. Je comprends pourquoi les insectes les évitent. Elles sont simplement... dégueulasses.
Petit plat d’été facile et rapide à préparer :
Prenez quelques tomates (des vraies, pas des « merdes de Carrefour »), de la mozzarella DE BUFFALA (il vaut mieux avoir un ami Napolitain qui vous fournit, il y a des mozzarella frelatées à la dioxine qui circulent de partout). NE PRENEZ PAS DE LA MOZZARELLA DE VACHE, ELLE EST DÉGUEULASSE ET N’A AUCUNE SAVEUR, C’EST JUSTE DU CAOUTCHOUC,
Prenez de l’huile d’olive DE FLORENCE, première pression à froid, qui vient de l’exploitation d’un ami de vos parents...
Coupez les tomates en rondelles de 5 mm d’épaisseur environ. Reconstruisez chaque tomate une fois coupée. L’idéal pour bien couper les tomates (naturelles et fragiles) et d’utiliser un ancien couteau en « acier qui rouille » bien affûté sur un fusil (il coupe mieux qu’une lame de rasoir, pas comme ces merdes en inox qui déchiquettent mais ne coupent pas)
Coupez la mozzarella en rondelles similaires (avec le même couteau) et reconstruisez les boules de fromage.
Intercalez une tranche de tomate, une tranche de mozzarella afin de « reconstruire » un « hybride tomatezella » en prenant garde d’appairer les tailles de tranches pour que l’aspect ne fasse pas trop « bricolé ». Normalement il doit y avoir plus de mozzarella que de tomate, ou l’inverse, avec les produits naturels on ne sait jamais.
Une fois les « tomatezellas » reconstituées, placez-les sur un plat (tout simple, c’est un mets « de paysan ») et étalez les ensembles pour obtenir des dégradés appétissants. Les tranches de mozzarella supplémentaires (ou de tomate) seront disposées en cercle sur le bord du plat pour faire « plus zouli »...
Prenez la bouteille d’huile d’olive de Florence et arrosez copieusement le tout (pas trop quand même, il ne faut pas gâcher).
Servez frais en entrée. Et régalez-vous surtout. Si les constituants sont de qualité ça vaudra tous les « grands repas gastronomiques » de la création.

Temps de préparation : Moins de 5 minutes

Vous pourrez en manger autant que vous voulez, si tous les constituants sont 100% traditionnels et naturels. Vous ne grossirez pas d’un gramme. Et jamais vous abusez réellement vous grossirez (un tout petit peu au grand maximum) mais vous perdrez les grammes superflus avec un bon jogging.
C’est aussi ça les produits entièrement naturels. Ils sont intrinsèquement bons au goût, bons pour la santé, et ne font pas grossir (ou il est très facile de perdre ces « bonnes graisses »).

Pourquoi bouffer de la merde sous plastique quand on peut manger simplement et SAINEMENT ?
Quant à la viande, une fois adulte, un steack par semaine suffit amplement à nos apports alimentaires. Pour les enfants, c’est différent, ils ont besoin de BONNE VIANDE (pas de la merde pleine d’antibiotiques, d’anabolisants et de vaccins dans des barquettes en polystyrène) pour se développer harmonieusement.

Mais bon, j’ai la chance d’habiter dans une ville « à la montagne ». Et je ne veux pas la quitter, quitte à voir ma carrière professionnelle « ralentie ». Je pourrais « monter » sur Paris pour « grimper » mais mes objectifs personnels sont plutôt axés « agrément de vie ».
Et à Paris, devoir faire plus de 600 km pour voir mes amis d’enfance paysans, ça ferait un peu loin.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès