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Commentaire de crazycaze

sur Refondation : de la violence éducative à l'éducation démocratique


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crazycaze 14 septembre 2012 00:09

J’adhère complètement à votre point de vue. j’ajouterai que l’école n’est pas un sanctuaire inépendant des systèmes socioculturels dans lesquels elle se trouve. Ce qui se passe à l’extérieur est présent à l’intérieur. Pourtant, parfois, elle nie le développement psychologique de l’enfant. Ainsi, au collège, alors que le jeune adolescent aspire à plus de reconnaissance, les règles se font plus sévères et plus arbitraires encore que ce qu’il vie dans la cellule familiale. Les sanctions pleuvent sans commune mesure avec les actes, ce qui faisait l’objet d’un reproche du maître devient une inscription sur le carnet de correspondance...La peur du manque de contrôle de ces jeunes conduit à l’arbitraire absolu et sont à la base de bien des ruptures de jeunes vis à vis du système scolaire. L’absence de pédagogie dans la formation, du peu de connaissance de la psychologie de l’enfant de la plupart des enseignants ; de la gestion positive des conflits, accroît les difficultés.

Enfin, lors d’une conférence de M. Voyazopoulos sur la souffrance à l’école à laquelle j’étais discutant, la question de l’augmentation de l’ennui éprouvé oar les collégiens a été évoquée. Pour ma part, j’ai avancé l’idée qu’il me semble qu’on oublie trop souvent dans la pratique pédagogique le décalage entre la façon dont accède aux objets de connaissance dans la vie quotidienne et dans le système scolaire et en particulier au collège. les cours sont ennuyeux parce que leur forme est restée la même depuis des décennies... un enseignant transmet un contenu de façon orale ou par écrit, parfois et au mieux dans l’échange. Cependant, les NTIC ont largement révolutionné dans la sphère quotidienne la façon dont nous accédons aux connaissances. Ce décalage est pour moi une des causes de l’ennui, avec aussi probablement l’incertitude que les savoirs et l’école constituent une planche de salut. Une plus grande diversité des méthodes pédagogiques, des classes moins surchargées, une prise en compte de la psychologie de l’enfant, devraient concourir à une amélioration de la situation actuelle.


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