Vous écrivez :
« Nul doute que
tous ces gens se sont prononcés en leur âme et conscience, les dérives du type Outreau relevant, quoi
qu’on en dise, d’un incroyable enchaînement de carences, par chance rarissime
dans le fonctionnement des affaires criminelles. »
Vous partez du principe que tous sont honnêtes, lorsqu’ils sont
pourvus d’une robe de magistrat, d’un uniforme de policier ou d’une blouse de
médecin, et que faire d’autre dans un État, logiquement, dit de droit.
Mais en réalité dans cette affaire d’Outreau, ou dans la
mienne, le magistrat instructeur était malhonnête dès le départ, car il n’a suivit
qu’une seule ligne de conduite, condamner ceux qu’il a désigné comme coupable, les
autres magistrats n’ont fait que suivre sa décision, au lieu de faire leur travail
de contrôle.
Voici ce qu’écrit le médecin que j’ai rencontré, et qui a demandé
mon internement :
« Je soussigné Docteur D. C. Médecin psychiatre dans le service
des urgences de l’hôpital Henri-Mondor.
Prête sermon d’apporter mon concours
à la justice en mon honneur et conscience.
En vertu de l’article 60 du CPP et à la demande de D. C. OPJ en résidence
à Nogent-sur-Marne.
J’ai examiné Mr T D domicilié au ………………….
Ce disant marié avec deux enfants actuellement au chômage.
Le patient n’en dit pas plus sur sa biographie.
Pas de prise en charge psychiatrique actuellement, ni de traitement en
cours.
Le patient ne décrit pas d’antécédent psychiatrique, ni de traitement
antérieur.
Le
patient se présente CALME, COOPÉRANT, DISCOURS COHÉRENT, froideur et distance.
Ce médecin, qui n’en était pas un, car non inscrit à l’ordre
des médecins a inventé tout ce qui suit ces quelques mots qui décrive le
comportement que j’ai eu en sa présence.
« CALME, COOPÉRANT, DISCOURS
COHÉRENT »
Et pourtant, « en
son âme et conscience », elle demanda mon internement ?
Des gens malhonnêtes, il y en a aussi chez les gens qui portent
une robe de magistrat, une blouse de médecin, ou un uniforme de policier.
Ceux qui diront le contraire font de l’angélisme.
Ces gens n’ont nul besoin de preuve pour faire condamner
quelqu’un, j’ai payé pour savoir.
Ils rédigent des actes, et cela suffit pour envoyer quelqu’un
derrière les barreaux, car personne n’a de contrôle sur eux, et personne ne se
mettra en travers de leurs écrits.
Il est bien évident qu’entre la parole du citoyen et celle
du juge, ou d’un policier, voire d’un médecin, le choix est vite fait, c’est le
citoyen, le menteur.